F1 : Révolution chez Alpine, il pousse un coup de gueule !
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Cette semaine, l'écurie Alpine a officialisé l'arrêt de son projet de moteur avec Renault pour 2026, date à laquelle de nombreuses règlementations vont venir modifier le fonctionnement en Formule 1. Ces dernières années, le constructeur a pourtant fait beaucoup d'efforts pour briller, mais force est de constater que la situation actuelle est assez difficile.

Lancée vers un nouveau projet pour 2026, l'écurie Alpine ne sera plus équipée d'un moteur Renault à l'avenir. La faute à un cruel manque de performances ces derniers temps, qui a fini par sceller le destin de l'équipe. Luca de Meo, directeur général de Renault, s'était pourtant donné les moyens de réussir, en alignant Pierre Gasly et Esteban Ocon. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe, il a tenu à s'expliquer.

« Je voulais faire le Ferrari à la française »

La France a eu la chance d'être très bien représentée en Formule 1 ces dernières années. Toutefois rien ne s'est vraiment passé comme prévu, à l'image de ces résultats difficiles cette année. « Quand on gagnera, tout le monde sera derrière nous. Je voulais faire une écurie à la Française, le Ferrari à la française. J'ai mis deux pilotes français dans les baquets. Ils se sont rentrés l'un dans l'autre » débute l'homme d'affaires italien.

Un travail difficile à accomplir

Malgré cette association franco-française, l'écurie Alpine n'a pas réussi à décoller. Très cru, Luca de Meo regrette l'absence de patriotisme de la part d'autres entités. « Faites le tour avec moi d'une A524, il n'y a pas un sponsor français. Pas un ! J'ai tapé à de nombreuses portes. En vain. Ah si ! Mobilize Financial Services, c'est à nous et les moteurs E-Tech, c'est à nous aussi. Donc, nous payons pour soutenir notre propre écurie... Voilà l'histoire. Alors je veux bien driver tous les projets avec le sentiment patriotique, comme je l'ai fait avec Fiat en Italie, avec Seat et Cupra en Espagne, mais je ne peux pas forcer les âmes » poursuit-il.

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