F1 : Catastrophe chez Red Bull, il déballe tout !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ces derniers mois, Red Bull a connu une chute de performance, et a notamment été rattrapé puis dépassé par McLaren au classement des constructeurs. Un déclin qui s’explique également par un exode massif de plusieurs ingénieurs clé de l’écurie autrichienne. Günther Steiner est revenu sur les raisons de ces départs majeurs.

Une fois de plus, Red Bull aura été battu par McLaren cette saison. A l’occasion du Grand Prix de Singapour il y a deux semaines, Max Verstappen a retrouvé des couleurs, mais a été battu par Lando Norris. Clairement, l’hégémonie imposée par l’écurie autrichienne sur le monde de la Formule 1 depuis trois ans désormais n’est plus aussi visible, et l’écart entre Red Bull et ses poursuivants semble se réduire course après course…

« Il y a une longue liste de personnes qui partent, ce qui n’arrivait pas avant »

Une perte de rythme qui peut également s’expliquer par le départ de plusieurs éléments clé de l’écurie au cours des derniers mois. Adrian Newey, considéré par beaucoup comme le meilleur ingénieur sur le circuit, a quitté Red Bull afin de rejoindre Aston Martin. Rob Marshall, Jonathan Wheatley, ou encore Will Courtenay ont également quitté le navire, et cela s’explique tout naturellement aux yeux de Günther Steiner. « La rotation du personnel est un peu plus importante que d’habitude, car il suffit de se reporter aux dernières années. Combien de personnes quittaient l’entreprise ? Personne, personne ne partait au cours des dix dernières années. Tout à coup, cette année, ils partent à gauche et à droite. Jonathan Wheatley, Adrian, Will... qui d’autre ? Il y a une longue liste de personnes qui partent, ce qui n’arrivait pas avant », a lâché l’ancien directeur de Haas dans des propos rapportés par Next-Gen Auto.

« Les gens savent que l’équipe vaut moins, et qu’ils doivent partir tant qu’ils ont encore de la valeur »

« Mais c’est aussi cyclique, comme les gens qui sont là depuis longtemps et dont l’un part, l’autre se dit ’Oh, ce serait une bonne chose pour moi aussi’. Les gens savent que l’équipe vaut moins, et qu’ils doivent partir tant qu’ils ont encore de la valeur car ils étaient dans la meilleure équipe ou la meilleure équipe de ces cinq dernières années. Si vous attendez trop longtemps et que l’équipe n’est plus aussi forte, votre valeur diminue », conclut Günther Steiner.

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