La saison dernière, Sergio Pérez avait bien commencé l’année en réussissant à remporter deux courses sur les quatre premiers Grands Prix. Mais après, il était peu à peu rentré dans le rang et depuis, le Mexicain n’a plus gagné. Pour autant, cela n’a pas empêché Red Bull de le prolonger de deux ans et Christian Horner, le directeur de l’écurie autrichienne lui a apporté son soutien.
Deuxième pilote derrière Max Verstappen, SergioPérez vit dans l’ombre de son illustre coéquipier, trois fois champion du monde. Malgré tout, le Mexicain ne fait jamais de vague u sein de l’écurie autrichienne et il a même prolongé son contrat de deux ans…
«L’aider à se rétablir»
Christian Horner, le directeur de Red Bull a toujours défendu SergioPérez. Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, le Britannique évoque son pilote : « Nous faisons de notre mieux pour trouver ce qui manque, car les quatre ou cinq premières courses ont été très compétitives [pour lui], et qu'il faut savoir ce qu'il s'est passé pour qu'il perde du terrain. À Suzuka [quatrième Grand Prix de la saison, ndlr], l’un des circuits les plus difficiles au monde et un vrai circuit de pilote, il était à un dixième de seconde de Max. Ici [en Autriche], avec neuf virages, l’écart est nettement plus important. Nous devons donc aller au fond des choses et l’aider à se rétablir. »
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— le10sport (@le10sport) July 5, 2024
«Il a toujours su rebondir»
« Je pense que la position de Checo au sein de l’équipe et ce qu’il a apporté à l’équipe justifiaient ce [nouveau contrat], mais bien sûr il y a toujours la pression de la performance − et cela n’a rien à voir avec les contrats, dont nous ne dévoilerons évidemment jamais les détails. Checo sait qu’il s’agit d’un métier sous pression et qu’il est soumis à un examen minutieux, en particulier dans une voiture qui gagne beaucoup de courses et qui est performante avec l’autre pilote comme elle l’est, poursuit Horner.C’est la Formule 1, et cette pression existe naturellement sur tout coéquipier qui n’est pas à la hauteur. Les médias commencent à poser des questions et il est très facile de perdre la tête à ce moment-là. Ce qui m’a impressionné chez Checo au cours des quatre dernières années, c’est qu’à chaque fois que la pression s’est fait sentir, et c’est le cas en ce moment, il a toujours su rebondir. Il va devoir puiser au plus profond de lui-même pour y parvenir. »