F1 - GP d’Italie : Leclerc triomphe, Hamilton vide son sac
Jean de Teyssière

Le Grand Prix d’Italie a livré son verdict et a sacré Charles Leclerc. Sur les terres de italiennes totalement dévouées à Ferrari, le pilote monégasque a réussi le coup parfait, avec un seul arrêt au stand. Chez Mercedes, on faisait grise mine, surtout chez Lewis Hamilton, qui repart de Monza avec des regrets.

Le Grand Prix d’Italie s’est conclu par la victoire de Charles Leclerc. Le pilote de Ferrari remporte sa deuxième course cette saison après Monaco et conforte sa troisième place au classement des pilotes. Mercedes, qui revenait bien, accuse le coup.

«Une journée frustrante»

Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, George Russell, le pilote Mercedes, explique que : « Ce fut une journée frustrante aujourd’hui. Au final, nous n’avions pas le rythme pour nous battre pour le podium, mais ma course s’est effondrée au premier virage. C’est décevant quand cela arrive après tous les efforts fournis par l’équipe pendant le week-end. J’ai pris un bon départ mais je me suis retrouvé coincé dans l’air sale derrière Piastri. J’ai bloqué la roue pour l’éviter et j’ai eu des dégâts sur l’aileron avant. Cela a compromis mon premier relais et nous avons perdu du temps lors de l’arrêt au stand pour devoir changer l’aileron lui-même. Notre rythme n’a pas été aussi fort qu’avant la pause estivale, que ce soit ici ou à Zandvoort. En tant qu’équipe, nous allons partir, faire des efforts et découvrir pourquoi. D’autres équipes semblent avoir fait un pas en avant, nous devrons donc travailler avec diligence pour revenir à leur niveau. »

«Nous aurions peut-être pu le contenir»

Son coéquipier, Lewis Hamilton, a terminé cinquième du Grand Prix et confesse sa frustration et ses regrets : « Nous n’avions pas le rythme aujourd’hui pour nous battre pour plus. Les McLaren et les Ferrari en particulier étaient fortes. J’ai réussi à suivre Sainz mais je n’ai pas pu faire le relais plus long et le seul arrêt qu’il a pu faire. Si nous étions partis devant lui, nous aurions peut-être pu le contenir. Mais au final, nous avions besoin d’un meilleur équilibre avec la voiture aujourd’hui pour faire beaucoup plus. C’est dommage de repartir d’un week-end où nous avions l’air si forts sans avoir plus à montrer. Nous avions l’air bien tout au long des essais et des qualifications, mais nous n’avons pas pu faire mieux aujourd’hui. Le peloton est tellement serré maintenant et il sera fascinant de voir ce qui se passera lors des prochaines courses. Nous continuerons à travailler dur et espérons avoir une meilleure course à Bakou dans deux semaines. »

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