Thierry Henry, l'hallucinante séquestration !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Légende d'Arsenal, Thierry Henry aurait pu débarquer dans le nord de Londres six mois avant son arrivée officielle. Passé brièvement par Turin et la Juventus pendant la première moitié de 1999, Henry aurait pu ne jamais y signer un contrat si on ne l'y avait pas forcé d'après Marc Roger.

Après plus de quatre ans passés à l'AS Monaco, Thierry Henry s'est rendu à Turin à l'hiver 1999 afin de signer à la Juventus. Une aventure d'une vingtaine de matchs seulement en six mois avant de s'installer à Londres pour 8 ans et de devenir une légende à Arsenal. Son transfert à la Vieille Dame lui a cependant été imposé.

«On ne lui a pas laissé le choix»

C'estr en effet le discours tenu par Marc Roger à RMC Sport. « Des agents ont demandé un matin à Thierry de les rejoindre pour partir en voiture à Turin. On lui a fait croire qu’on n’arrivait pas à nous joindre. On lui a dit: ‘Tu ne peux pas refuser la Juve, Monaco est d’accord, tu auras un bon contrat’… On ne lui a pas laissé le choix. Thierry était jeune. Il est parti à Turin, là-bas, on lui a un petit peu tourné la tête et il a signé un contrat à la Juve ». a confié l'ex-représentant de Thierry Henry au média ce jeudi.

«Il a subi tellement de pression qu’on ne l’a pas laissé sortir des bureaux»

Dans le cadre de la rubrique RMC Mercato, Marc Roger est même allé jusqu'à dire que les dirigeants de l'époque de la Juventus avaient séquestré Thierry Henry qui préférait déjà jouer sous les ordres d'Arsène Wenger à Arsenal. « On a appelé Arsène Wenger, qui l’avait connu à Monaco, on lui a expliqué ce qu’il se passait. Thierry Henry n’avait pas encore signé à la Juve. Je l’ai eu au téléphone, je lui ai demandé s’il était d’accord pour aller à Arsenal aux mêmes conditions. Il m’a dit: ‘Oui, je préfère aller à Arsenal’. On voulait qu’il rejoigne Milan en taxi et il y avait un avion privé qui l’amenait à Londres pour rejoindre Arsenal. Mais il a subi tellement de pression qu’on ne l’a pas laissé sortir des bureaux. Et il a été obligé de signer à la Juve. On lui a vraiment forcé la main ce jour-là ».

«Des méthodes de voyous»

« C’était des méthodes de voyous, mais à l’époque, il y avait deux-trois présidents qui se comportaient comme des voyous. On avait d’autres possibilités, ça a été fait dans notre dos pour des histoires de commissions, comme je l’ai raconté. Le président de Monaco, Jean-Louis Campora, avait des affinités avec certains agents, voilà… ». a conclu Marc Roger à RMC Sport. Finalement, Henry n'aura pas vécu la Dolce Vita italienne et ce, dès le début de l'aventure visiblement...

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