La marge de manœuvre du PSG dans le deal Haaland est aujourd’hui très clairement balisée. Explication.
Le journaliste de Sky SportGianluca Di Marzio, spécialiste de mercato, a répondu au média allemand Wett Freunde au sujet d’Erling Haaland : « La Premier League est certainement le championnat de rêve pour chaque joueur, mais ce n'est pas dans sa tête [Haaland, ndlr] et ce n'est pas son premier choix. Je ne sais pas pourquoi, car tous les joueurs veulent maintenant rester à Manchester United ou à Chelsea. Même l'année dernière, quand Chelsea a essayé de l'avoir, il n'a pas insisté pour y aller parce qu'il pense que le Real Madrid ou le FC Barcelone sont les clubs qui sont la bonne étape pour lui à ce moment-là. Seuls le Real Madrid et Barcelone peuvent l'avoir, car il ne peut pas aller à l'Atletico de Madrid ou dans d'autres clubs. Probablement parce que, comme Mbappé qui veut jouer pour le Real Madrid, il a dit à son agent qu'il devait essayer le Real Madrid. Et si ce n'est pas chez eux, ce sera à Barcelone, et si ce n'est pas à Barcelone, ce sera à Chelsea, Man Utd, etc ».
Le levier financier
Si les éléments apportés par Di Marzio s’avèrent exacts, alors le PSG a une vision claire de l’avenir. Si le FC Barcelone ne représente aucun danger compte tenu de son état financier, le Real Madrid en revanche apparaît largement en pole position puisqu’il a la préférence du joueur. Tous ces éléments apportent la confirmation claire que la seule chance pour le PSG sera de proposer des chiffres contractuels inatteignables pour Madrid, qui doit déjà financer le contrat de Mbappe, afin de susciter l’interrogation dans l’esprit d’Erling Haaland. Et dans cette optique, la stratégie visant à installer un contexte favorable avec Mino Raiola, développé avec le deal Donnarumma, apparaît tout à fait cohérente.