Mercato - PSG : Leonardo est pointé du doigt par ce gros flop !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Recruté en 2011, Diego Lugano n'a pas eu le rendement escompté au PSG et pointe notamment du doigt Leonardo, déjà directeur sportif du club à l'époque.

Durant l'été 2011, le PSG est entré dans une autre dimension en passant sous pavillon qatari. Et le premier mercato de l'ère QSI a été très animé avec l'arrivée de plusieurs joueurs afin de constituer un effectif en adéquation avec les nouvelles ambitions du PSG. Dans cette optique, Leonardo a notamment recruté Diego Lugano. Capitaine de la sélection uruguayenne, le défenseur central débarquait en provenance de Fenerbahçe pour moins de 5M€. Cela ressemblait donc à une belle affaire, mais cela a tourné au flop. Interrogé dans les colonnes de France Football, Diego Lugano s'étonne un peu de la façon dont il a été géré.

Lugano justifie son échec

« Sportivement, je n’ai pas assuré, c’est vrai. J’aurais dû être plus important. Je me suis souvent demandé pourquoi… J’ai été un des premiers étrangers de l’ère QSI à débarquer. Leonardo m’avait donné la responsabilité de changer la mentalité du vestiaire, de le professionnaliser en quelque sorte. J’ai entamé cette transition mais c’était difficile de faire accepter ça. J’ai perdu pas mal d’énergie dans ce processus. Il fallait passer d’un PSG normal à un PSG millionnaire qui allait voir débarquer les plus grands joueurs du monde. C’était un gros changement. Il m’a manqué un peu de chance, le bon timing. On était sous le feu des critiques car on était le nouveau PSG. Tout cela a contribué au fait que le mariage n’a pas fonctionné comme je l’espérais. Je n’ai pas été aidé car le PSG n’était pas prêt à opérer de tels changements. Je suis resté quatre mois à chercher une école pour mes filles, je devais me débrouiller pour trouver un appartement, une protection sociale… Dans une nouvelle ville et sans parler la langue, ce n’était pas simple. Et c’est pendant ces 4-5 mois que j’ai dû jouer le plus, en étant préoccupé par ma famille. Ça ne se fait pas. Quand tu investis autant d’argent sur un joueur, tu ne peux pas l’accueillir comme ça. Ça m’a fatigué mentalement. Mais je crois que j’ai réussi à changer un peu les mentalités… J’ai essayé d’aider, de participer. D’ailleurs, au club, ils savent que j’ai participé au changement. C’est pour ça que lorsque je passe à Paris, je suis reçu comme un crack que je n’ai pas été sur le terrain ! (Rire.) J’en suis fier. J’ai été important dans cette transition silencieuse, difficile, mais très utile. »

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