Alors que Frank McCourt a officiellement fait savoir ce jeudi qu'il ne souhaitait pas négocier la vente de l'OM avec Mohamed Ayachi Ajroudi, ce dernier commencerait à irriter de nombreuses personnes, y compris à l'Élysée.
Depuis près d'un mois, l'Olympique de Marseille fait l'objet d'une bataille médiatique opposant deux clans. D'un côté, la direction du club phocéen représentée par Frank McCourt, le propriétaire, et Jacques-Henri Eyraud, le président de l'OM, et de l'autre Mohamed Ayachi Ajroudi et Mourad Boudjellal, désireux de mettre la main sur l'écurie marseillaise. Et tout s'est accéléré ces derniers jours avec l'offensive de l'OM à l'encontre des deux hommes. Dans un communiqué publié mardi, le club phocéen annonçait vouloir « faire condamner les auteurs de cette campagne de déstabilisation », tandis que Frank McCourt a fait savoir ce jeudi par le biais de son avocat Olivier de Vilmorin qu'il ne souhaitait pas négocier la vente de l'OM. Ajroudi et Boudjellal n'ont peut-être pas encore dit leur dernier mot, mais cela commencerait à agacer, et pas que du côté de la Commanderie.
Ajroudi agace jusqu'au sommet de l'État français !
Si la réponse d'Olivier de Vilmorin montre bien que Frank McCourt souhaite mettre fin à ce battage médiatique, l'homme d'affaires américain n'est pas le seul à avoir Mohamed Ayachi Ajroudi dans le collimateur. D'après RMC, ce conflit entre les deux parties commencerait sérieusement à agacer « au plus haut sommet de l'État français », où l'on estime l'action du Franco-Tunisien « trop cavalière et peu solide ». Pas très étonnant lorsque l'on sait que Jacques-Henri Eyraud, critiqué par Ajroudi et Boudjellal, dispose d’une connexion privilégiée avec l’Élysée et Emmanuel Macron, dont il est proche, comme vous l'avait expliqué le 10 Sport.