Mercato - ASSE : Ces terribles révélations sur la vente de l'ASSE !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le processus de vente de l'ASSE est au point mort. Aucun dossier ne semble pas avoir les faveurs de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, même si Olivier Markarian continue d'évoquer son attachement au club.

En avril 2021, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo officialisaient leur envie de vendre l’ASSE, avec l’espoir de trouver un nouvel actionnaire avant la fin de l’année civile. Mais ce dossier traîne en longueur, et ce depuis des mois. « Le problème, ce n’est absolument pas combien on va revendre nos parts. Je n’en fais pas une histoire d’argent. C’est un problème de succession. Ce qui est important c’est de trouver quelqu’un capable de pérenniser le club. Pour le moment, il n’y a personne. Malheureusement personne. J’ai eu des réunions avec des candidats à Saint-Etienne, à Paris, en Suisse… Mais quand c’est le moment de tout mettre sur la table et de fournir les éléments tangibles à KPMG, personne ne l’a fait. Actuellement, personne n’a rempli toutes les cases » a confié le président du Directoire de l’ASSE, Roland Romeyer, au début du mois de janvier. Pourtant, aux dernières nouvelles, le cabinet KPMG disposait de dossiers solides comme celui port par Roman Dubrov, président de la société Total Sport Investments, ou encore celui de Serge Bueno, fondateur de Smart Good Things.

Des candidats portés disparus

Mais ce mercredi, But Football Club annonce que ces deux candidats, pourtant sélectionnés par le cabinet d’audit KPMG, n’ont pas donné signe de vie dans ce dossier depuis des semaines. Serge Bueno demeure silencieux notamment depuis son offensive médiatique en décembre dernier. « Je ferai une proposition dans les trente jours » avait alors confié le chef d’entreprise. Quant au projet russe, appuyé par le milliardaire Sergeï Lomakin, il a également pris du plomb dans l’aile. Ces investisseurs avaient assisté à la rencontre de championnat face au PSG en novembre dernier et avaient visité les installations du club. Mais depuis, c’est silence radio malgré la possibilité d’accéder à la data-room. Mais pourquoi ce dossier est-il dans l’impasse ? Le média évoque deux raisons : les exigences de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, mais aussi leur volonté de conserver un rôle à l’ASSE. Toutefois, un candidat continue de lancer des appels aux deux responsables stéphanois.

Markarian ne lâche rien

Ancien PDG de Markal, Olivier Markarian a encore souligné son attachement à l’ASSE. Pourtant, son projet n’avait pas été retenu par le cabinet KPMG . « Beaucoup d'entre vous m'ont écrit ces dernières semaines et beaucoup m'ont directement sollicité pour que je m'exprime sur le projet de rachat. Je respecte trop l'institution pour en dévoiler plus pour l’instant. Aujourd'hui, je suis, comme vous tous, très peiné de voir notre club dans une telle situation sportive. Toutefois, je soutiendrai l'équipe jusqu'à la dernière journée de championnat, pour que le maintien soit une réalité au soir de la 38eme journée. Je n'ai jamais baissé les bras face à l'adversité. Ce n’est certainement pas aujourd'hui que je vais commencer. C'est pour cela que j'appelle tous les amoureux des Verts à rester solidaires et unis, pour permettre au club de sauver sa place en L1. C'est le plus important jusqu'à la fin du championnat. Mon engagement pour le club reste donc entier car je suis, et resterai à tout jamais, un fidèle supporter de l'AS Saint-Etienne » avait-il confié sur les réseaux sociaux. La vente de l’ASSE, ce n’est pas pour maintenant, d'autant que la situation sportive demeure toujours aussi inquiétante.

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