L’OM lâche 32M€, il est dégoûté
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cet hiver, l’OM n’a pas hésité à lâcher 32M€ pour recruter Vitinha en provenance de Braga. Un transfert qui peine à porter ses fruits au point que Jean-Charles de Bono regrette même que l’OM n’ait pas plutôt misé sur Falorin Balogun, probablement moins cher.

Vitinha déçoit

« C’est vrai que Vitinha on ne l’a pas vu jouer et c’est déjà un gros souci pour nous. Puisque c’est le plus gros transfert du club 32 millions d’euros avec bonus. Si tu dois miser sur un jeune joueur, je pense que tu t’es bien renseigné auparavant sur ce que ce joueur là devrait t’apporter, quelque chose qui pourrait soulager l’OM. Mais dans un poste offensif ça ne me semble pas trop être le cas parce que déjà d’une on ne le fait pas jouer et de deux on ne fait pas récupérer Sanchez », lance le journaliste pour Football Club de Marseille avant de poursuivre.

«Au lieu de 32M€ sur Vitinha, tu posais 20M€ sur Balogun»

« Tu penses qu’il a des qualités ou alors tu t’es aperçu qu’il a des défauts, ça peut arriver aussi. Mais si t’es aperçu qu’il a des défauts et que tu ne le fais même pas rentrer la problématique est là. C’est que ce joueur même s’il n’est pas titulaire, il est même plus remplaçant, il est cireur de banc. Parce que tu le veux ou non il joue trois, cinq ou dix minutes, pour moi ce n’est pas des rentrées ça. Une vraie rentrée c‘est au moins une mi-temps, c’est une grosse demi-heure. J’ai un petit doute sur son aspect de footballeur, façon de parler. Je comprends les qualités de Vitinha. Après on parle de l’attaquant de Reims (Balogun) quand je vois ses performances, je me dis qu’au lieu de mettre 32 millions sur Vitinha, tu posais 20 millions sur Balogun, là peut être qu’on ne c’était pas trompé. Après la saison qu’il fait à Reims, peut-être qu’il ne l’aurait pas faite à Marseille », ajoute Jean-Charles de Bono.

Articles liés