Cyclisme : Alaphilippe-Van Aert, l’émotion des coureurs après Montmartre !
Alexandre Higounet

En installant une triple ascension de la rue Lepic au coeur de Montmartre pour l’étape des Champs-Elysées, les organisateurs du Tour de France, Christian Prudhomme en tête, avaient dans l’idée de renouer avec l’ambiance magique de l’épreuve sur route des Jeux Olympiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a été une réussite totale. Il suffit d’entendre l’émotion des coureurs à l’arrivée pour s’en persuader.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la dernière étape du Tour de France, disputée pour la première fois sur la butte Montmartre à l’instar du circuit qui avait été dessiné pour les Jeux Olympiques, a livré une émotion incroyable, tant d’un point de vue sportif que de l’ambiance, les coureurs ayant été transportés par l’ambiance mythique qui régnait dans les ascensions de la rue Lepic.

« Nous avons traversé un véritable mur de son »

A l’arrivée, les coureurs n’en revenaient toujours pas, à l’image de Wout Van Aert, le vainqueur magnifique du jour, qui a sorti Pogacar de sa roue dans la dernière montée pour aller l’emporter seul sur les Champs-Elysées. Le champion belge a ainsi déclaré - plein d’émotions - dans des propos rapportés par le Het Laatste Nieuws : « J'étais vraiment déterminé à gagner ce week-end. L'attente en valait la peine. Tout le final était palpitant. Je ne pensais pas qu'il y aurait une telle ambiance après les Jeux Olympiques. C'était un véritable mur de son que nous avons encore traversé. Je tiens également à féliciter Tadej d'avoir joué la victoire d'étape avec son maillot jaune. Cela rend ma victoire encore plus belle ».

« C’est dur de décrire ce que j’ai ressenti, c’était complètement fou »

Julian Alaphilippe a lui aussi confié son émotion une fois la ligne d’arrivée franchie, avouant dans les colonnes du quotidien L’Equipe : C’est dur de décrire ce que j’ai ressenti, les frissons avec le bruit, c’était complètement fou. Ça fait mal aux jambes, mais c’était un moment incroyable. J’ai aimé ! Je ne connais pas l’avis général, mais la rue Lepic, ça change tout ». Bastien Tronchon, le coureur Décathlon-AG2R La Mondiale, emboîtait le pas du double champion du monde, toujours dans L’Equipe : « Dans Montmartre, c’était vraiment incroyable. Ça faisait mal aux oreilles tellement il y avait du bruit. Je ne pensais pas que des gens pouvaient en faire autant. C’est bien plus que dans un col, avec la caisse de résonance des immeubles autour. J’ai trouvé ça impressionnant. Je crois que c’était ma plus belle journée sur le Tour ».

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