Cyclisme - Tour de France : Vingegaard, l’hommage vibrant de Pogacar
Alexandre Higounet

A l’arrivée du Tour de France, sur le podium des Champs-Elysées où il pouvait enfin célébrer sa quatrième victoire après un final extraordinaire dans la butte de Montmartre, Tadej Pogacar, micro en main, a baissé un peu la garde, rendant un hommage émouvant à son rival de toujours, Jonas Vingegaard, double vainqueur de la Grande Boucle, qu’il a une nouvelle fois dominé cet été.

Vainqueur pour la quatrième fois du Tour de France, Tadej Pogacar a une nouvelle fois pris le dessus sur son rival de toujours Jonas Vingegaard. Le combat pour le maillot jaune n’a jamais cessé depuis cinq ans entre les deux hommes, et il tourne clairement à l’avantage du Slovène.

« Pour avoir un grand vainqueur, il faut un grand dauphin »

Pour autant, il serait probablement une erreur de croire que cette quatrième victoire s’est faite dans la facilité. S’il est parvenu à le masquer, le maillot jaune était probablement beaucoup plus fatigué qu’on l’a imaginé en troisième semaine, harassé par le travail de sape de Vingegaard et des Visma-Lease A Bike. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter à quel point Pogacar a rendu un hommage appuyé à son rival sur le podium des Champs-Elysées.

« Avec Jonas, on s’est mutuellement poussés vers nos limites »

Le champion slovène a ainsi déclaré, dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Où ai-je gagné ce Tour ? C’est une question difficile, mais je pense que tout a commencé avec notre état d’esprit dès le départ. Nous avions une super ambiance, un excellent esprit d’équipe, et nous nous sommes battus dès le premier jour. Après la cinquième étape et le Mur-de-Bretagne, j’ai compris que j’avais les jambes pour jouer la victoire. Nous avons simplement continué à nous battre. La deuxième semaine a été décisive, on a pris l’avantage, et on est entré dans la troisième semaine avec plus de confiance. Pour avoir un grand vainqueur, il faut un grand dauphin, et quel duel ce fut avec Jonas Vingegaard. On a même discuté plus tôt aujourd’hui, pendant le départ neutralisé, de tout ce qui a changé en cinq ans de rivalité. On s’est mutuellement poussés vers le haut, vers nos limites. Affronter Jonas, c’est toujours un défi, mais je n’ai que du respect et de grandes félicitations à lui adresser, pour son combat et sa course incroyable ».

Articles liés