Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice, s’est exprimé au sujet des supposés problèmes rencontrés avec Pablo Longoria, son homologue de l’OM.
Le retour du public dans les stades français a ravi la plupart des spectateurs de la Ligue 1, mais un accident de taille est arrivé dès la troisième journée. Le derby très chaud entre l’OGC Nice et l’Olympique de Marseille a en effet dégénéré suite à une réaction de Dimitri Payet, cible de nombreux jets de projectiles tout au long de la rencontre. Les supporters niçois ont envahi le terrain et plusieurs affrontements s’en sont suivis, qui ont opposés notamment les joueurs de l’OM, de Nice, mais également des membres du staff de Jorge Sampaoli ou encore de la sécurité marseillaise comme niçoise. Dans la tribune présidentielle la température est également montée, puisque les deux présidents auraient eu une vive altercation.
« Quand je vois le président de l'OM qui était à deux doigts de faire des actes à ne pas faire par rapport à ma femme... »
Invité de RMC Sport ce lundi, Jean-Pierre Rivère s’est exprimé au sujet de cet accrochage avec Pablo Longoria, son homologue de l’Olympique de Marseille. « Au moment du jet sur Dimitri Payet, qui est évidemment déplorable, il y a eu une réaction extrêmement virulente des dirigeants marseillais, qui étaient derrière nous. Je n'ai même pas vu ce qu'il s'est passé sur le terrain pendant 3 ou 4 minutes. C'est vite monté dans les tours, très haut et c'est parti très loin. J'avais ma femme à côté et mes deux enfants, qui sont petits. Quand je vois le président de l'OM qui était à deux doigts de faire des actes à ne pas faire par rapport à ma femme... » a expliqué le président de l’OGC Nice. « Je lui ai dit : 'Pablo, tu es complètement fou, il te prend quoi'. Et il m'a répondu : 'ta femme m'a posé la main sur le bras'. C'est parti en vrille. Cela n'excuse rien mais franchement, quelle image on donne aux gens ? J'ai honte de ce qui s'est passé. On se demande ce qu'on fait dans le football. On a passé des années à essayer de modifier des choses et en une minute, tout s'effondre, c'est très dur. On va se relever ».