OM - Polémique : Jean-Pierre Rivère sort du silence après les sanctions de la LFP !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Deux jours après l'annonce des sanctions de la Commission de discipline de la LFP après les incidents qui ont émaillé la rencontre opposant l'OGC Nice à l'OM, Jean-Pierre Rivère est sorti du silence avec un message clair : il veut tourner la page.

Le verdict est tombé. Quelques semaines après les incidents qui ont émaillé le match opposant l'OGC Nice à l'OM, la Commission de discipline de la LFP a donné ses sanctions. Tout d'abord, alors que les Aiglons menaient 1 à 0 lorsque la rencontre a été arrêtée à la 75e minute de jeu, le match sera à rejouer dans son intégralité sur terrain neutre et à huis clos. Ce sera d'ailleurs l'un des trois matches à huis clos dont a écopé Nice qui a également reçu deux points de pénalité dont un avec sursis. Aucun acteur n'a donc été sanctionné côté Niçois tandis qu'à l'OM, Alvaro Gonzalez et Dimitri Payet sont respectivement suspendus pour deux matches fermes et un avec sursis. Des sanctions qui ne plaisent pas du tout aux Marseillais qui se sont plaints par le biais de leur directeur de la communication, Jacques Cardoze. A l'inverse, Jean-Pierre Rivère semble plutôt satisfait.

«On déplore évidemment ces incidents»

En effet, présent en conférence de presse, le président de l'OGC Nice affiche sa volonté de rapidement passer à autre chose : « Ce qu'il s'est passé est inadmissible. On déplore évidemment ces incidents. Dans notre esprit, il n'est pas question de faire appel sur cette décision. La commission a fait son travail, en profondeur. Elle a pris ses décisions en dehors de toute la pression médiatique. On comprend la médiatisation, elle a des limites. Notre premier travail c'est de se dire que cela n'arrive plus jamais. On a pris des mesures que l'on a expliqué à la commission, notre travail va être de nous améliorer, cela fait sept ans qu'on était pas passés devant la commission. Dans cette médiatisation, on a un stade avec des supporters, il est clair que la poignée d'individus qui a enfreint la règle a privé notre public de revenir au stade. On est désolés pour eux. En ce qui concerne les supporters, il y a des choses qui me dérangent. On a vu cette personne qui a fait ce salut nazi, heureusement il y a la vidéo, heureusement elle a été interpellée. Après on a nos joueurs qui se sont comportés de manière exemplaire pendant le match, j'ai une pensée pour eux aussi. J'espère que cette épreuve leur donnera l'envie de performer encore plus cette saison. On a un actionnaire qui a investi pour vivre une belle histoire et nous amener vers les sommets, avec la patience qu'il faut pour mener un tel projet. J'ai une pensée pour eux, ils ont bâti un empire, façonné une image, et je suis peiné que nos actionnaires aient vu ce spectacle. Aujourd'hui on souhaite tourner la page, revenir à des choses normales, que le public puisse retrouver le chemin du stade avec quiétude. Cet événement va nous marquer pendant longtemps c'est sûr. »

«Je souhaite qu'on arrête cette polémique»

Par la suite, Jean-Pierre Rivère a expliqué la raison pour laquelle il avait décidé d'attendre avant de prendre la parole alors que la Commission de discipline a rendu son verdict mercredi soir. « On ne trouve jamais juste des sanctions qui peuvent avoir d'énormes conséquences sportives et financières. On va assumer cela, la commission a pris le temps de visionner tous les faits, je ne vois pas comment on peut faire appel, notre devoir c'est d'assumer nos fautes. Je souhaite qu'on arrête cette polémique, on avait pris la décision de ne pas parler dans les médias. J'ai invité l'OM à ne pas oublier ce qui s'est passé mais à regarder l'avenir et à parler football. L'heure n'est plus à la polémique. Pablo Longoria et son avocat l'ont dit, on ne demande rien concernant monsieur Galtier. Notre position actuelle, on considère que monsieur Galtier ne doit pas être sanctionné. Il faut être clair dans la communication en tout cas. On a des préoccupations qui sont de plusieurs types. Plus une seule bouteille d'eau n'entrera dans le stade, les filets de protection sont arrivés. En ce qui concerne l'envahissement du terrain, on va rétracter les sièges, on est partis d'un principe qu'il y ait une interdiction absolue de descendre d'une tribune. Il y a des choses à rectifier. On ne peut pas sectoriser le stade c'est comme ça. Le soir de la sanction, on l'apprend, je ne souhaitais pas communiquer, je ne voyais pas l'intérêt. Tout le monde était d'accord, hors de question de faire appel. On a tellement parlé de cet événement, en tant que dirigeant c'est très lourd à porter. Je suis devant vous aujourd'hui, c'est un minimum de correction, mais le jour où on arrivera à évacuer ces images ça sera bien pour tout le monde », ajoute-t-il.

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