OM - Polémique : Après les sanctions de la LFP, l'OM ne décolère pas !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Au lendemain de l'annonce de la Commission de discipline, l'OM semble très frustré par les sanctions infligées à son encontre et ne compte pas en rester là.

Quelques semaines après les incidents qui ont émaillé la rencontre opposant l'OGC Nice à l'OM, la Commission de discipline a rendu son verdict. Les Aiglons se sont ainsi vu infliger deux points de pénalité dont un ferme, ainsi que trois matches à huis clos. Un premier a été déjà purgé tandis que le deuxième sera celui contre l'OM à l'occasion du match à rejouer sur terrain neutre. Et oui, la LFP a décidé de ne pas attribuer de vainqueur et de rejouer son match dans son intégralité, sans public et sur terrain neutre donc. De son côté, l'OM ne s'en sort pas indemne puisque son préparateur physique, Pablo Fernandez est suspendu de toute fonction officielle jusqu'au 30 juin tandis que Dimitri Payet écope d'un match avec sursis. Quant à Alvaro Gonzalez, il est suspendu pour deux matches fermes. Ce qu'il a du mal à accepter. « Ici vous avez le coupable », écrit le défenseur espagnol sur Twitter avec une photo des supporters niçois envahissant la pelouse. Jacques Cardoze, directeur de la communication de l'OM, a d'ailleurs déjà annoncé sa volonté de faire appel. « La question de l’appel, on va y penser la semaine prochaine, puisqu’on attend les motivations par écrit, que nous n’avons pas encore. On ne ferme pas la porte, mais on attend », confie-t-il à BFM.

Cardoze affiche son désaccord...

Dans la suite de son intervention, Jacques Cardoze a annoncé son agacement face aux sanctions : « C’est une décision politique, en demi-teinte, et une décision qui à mon sens n’est pas à la hauteur de l’exemplarité qu’elle aurait dû donner au football français. On a vu des saluts nazis dans cette tribune, on a vu 150 personnes envahir le terrain, 74 projectiles envoyés en 74 minutes, et finalement on s’est attaché à ce qu’il s'est passé à la 75e minute en sanctionnant Dimitri Payet et Alvaro, considérés comme fauteurs de troubles d’une certaine façon. C’est oublier ce qu’il s’est passé durant les 74 minutes avant cela, et moi cela me choque beaucoup, parce qu’il n’y a pas d’exemplarité pour le foot français. Trois matchs de suspension (de huis clos à l'Allianz Riviera, ndlr) dont un déjà purgé, un autre qui est Nice-OM et qui ne sera de toute manière pas rejoué à Nice: finalement il ne reste qu'un seul match à huis clos pour l'OGC Nice, et ça me choque, encore une fois. C’était l’occasion de dire stop à la violence, de dire 'ce n’est pas possible', et j’ai l’impression qu’on banalise la violence. J’en parlais avec Dimitri Payet hier, il a reçu 25 bouteilles durant le match. Quel homme peut supporter ça sans aucune réaction ? »

... et annonce que l'OM va bouger

Et ce n'est pas tout puisque Jacques Cardoze a également affiché son mécontentement face à la différence des sanctions entre l'OM et l'OGC Nice en prenant l'exemple de ChristopheGaltier. « Ce qui nous dérange le plus c’est que ce sont deux joueurs marseillais sanctionnés, aucun joueur niçois, ni monsieur Galtier qui avait porté un coup. Mettez-vous à la place d’un jeune ado qui voit tout ça, et qui se dit "ben finalement des incidents de jeu, une tribune qui déborde, des saluts nazis, ce n’est pas si grave, ce n’est qu’un match ferme, qu’un point en moins pour mon équipe". Et derrière deux joueurs marseillais punis pour rééquilibrer. Mais la justice, ce n’est pas de la politique, ce n’est pas rééquilibrer les choses », ajoute-t-il avant d'en rajouter une couche sur le match à rejouer contre les Aiglons : « On ira jouer en terrain neutre. Après ça pose un problème de calendrier puisque Nice ne joue pas de coupe d’Europe alors que nous si, donc on va rejouer ce match dans des conditions moins favorables. Mais on le jouera, ce match... »

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