André-Pierre Gignac, encore forfait samedi avec Toulouse pour jouer contre le Stade Rennais à cause de ses adducteurs, est mouillé dans une «sale» affaire et doit passer devant les prud'hommes.
Courriers oubliés On sait maintenant pourquoi André-Pierre Gignac ne joue plus au foot. Il n’a plus le temps, tout simplement. Il faut bien qu’il s’occupe de faire la poussière dans sa maison de Seilh. Le Parisien relate en effet que sa femme de ménage l’attaque devant les Prud’hommes de Toulouse pour «licenciement sans cause réelle» et «travail dissimulé». Selon le journal francilien, APG l’aurait payé «au black» de novembre 2008 à août 2009 et a oublié de lui envoyer ses bulletins de paie. Grave erreur. Le litige aurait pu être réglé à l’amiable mais Gignac n’a pu assister à une réunion de conciliation avec son avocat et son employée en raison d’un rendez-vous médical lundi matin (il passait un examen de contrôle et a même fait l'impasse sur l'entraînement collectif du Téfécé).
Toiles d’araignée Désormais, si aucun accord n’est conclu dans les mois à venir, les prud’hommes jugeront l’affaire le 16 octobre. Sportivement, Gignac ne va pas mieux. Toujours touché aux adducteurs, le buteur de Toulouse ratera son 7e match consécutif face au Stade Rennais samedi. Mais au-delà de sa santé, on s’inquiète de la tenue de son intérieur au niveau de la propreté. Rassurons-nous. A force de nettoyer les toiles d’araignée des lucarnes de Ligue 1 la saison dernière, le goleador a toutes les armes pour exceller dans ce domaine.