Si le PSG a arraché un match nul face à Lens (1-1), ce n'est pas grâce à son attaquant vedette. Comme souvent depuis quelques matches, le Turc n'a pas eu l'efficacité indispensable pour que Paris puisse concrétiser ses bonnes phases de jeu.
Si Paris était mené à la mi-temps face à l'OM dimanche dernier, c'était en partie en raison de la pléthore d'occasions manquées par Mevlut Erding. L'avant-centre parisien n'avait pas réussi à conclure malgré plusieurs situations favorables. Contre Lens, la poisse a semblé poursuivre l'attaquant turc, en témoigne sa tête sur la barre en première mi-temps. Après six matchs sans marquer, il semble dans une mauvaise période. Pourtant, l'envie est bien là, et la confiance aussi, en témoigne les quelques gestes techniques dont il a gratifié le public. Problème: l'ancien sochalien doit tout faire au PSG.
Trop seul
La « Erding-dépendance », déjà constatée pendant la blessure de l'attaquant pendant la première partie de saison, semble se confirmer. Si le Turc, quasiment le seul Parisien à se procurer des occasions, ne les mets pas au fond, personne ne le fait à sa place. Et le buteur dilapide son énergie dans des rôles qui ne sont pas les siens. Trop souvent excentré, il se fatigue dans des débordements et sa présence manque dans la zone de vérité. Quand il se retrouve face au but, la lucidité peut lui faire défaut. Le n°11 francilien, toujours meilleur réalisateur du club (9 buts en Ligue 1), doit-il pour autant se remettre en question? Puisqu'il aime les cotés, faut-il l'essayer à gauche, où Paris cherche toujours la perle rare, et laisser le poste d'avant-centre à Hoarau? A moins qu'Erding ne se remette vite à marquer...