L’équipe de France va disputer sa sixième compétition sous Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus va tenter de rafler le seul titre qui lui fait défaut, à savoir l’Euro, qu’il a perdu en finale en 2016. En Allemagne, Deschamps pourrait remédier à cela (14 juin-14 juillet). Néanmoins, Daniel Riolo en a assez et aimerait voir Deschamps laisser sa place.
DidierDeschamps a pris les rênes de l’équipe de France à l’été 2012 après l’Euro perdu par les Bleus en quart de finale. Depuis, le champion du monde 98 a enchaîné les compétitions en renouant une relation de confiance avec le public français grâce notamment à une finale à l’Euro en 2016, un sacre à la Coupe du monde en 2018 et une finale au Mondial de 2022. La ferveur populaire a été retrouvée envers les Bleus ces dernières années, mais le fond du jeu prôné par Deschamps fait débat.
«Tu finis par lasser les gens, va faire autre chose»
En conférence de presse dernièrement, AntoineGriezmann a lui-même reconnu que c’était « chiant à regarder, mais ça fait gagner » concernant le style de jeu de l’équipe de France sous DidierDeschamps. Daniel Riolo partage totalement cet avis. Sur les ondes de RMC lundi soir, l’éditorialiste du média commence sérieusement à perdre patience. « Maintenant je trouve que le temps est long. C’est pénible d’imaginer 2026. C’est très dur d’imaginer encore 2026 avec lui. C’est dur, c’est long. Je ne sais pas mais c’est comme un président, ou un entraîneur dans un club… J’ai envie de dire que pour une fonction publique, comme ça, tu ne devrais même pas pouvoir rester aussi longtemps. Tu finis par lasser les gens, va faire autre chose ».
Mercato : Un Bleu de Deschamps transféré au PSG après l’Euro 2024 ? https://t.co/qOZD1GC8ud pic.twitter.com/o1DEB4Emzs
— le10sport (@le10sport) June 11, 2024
«C’est comme à la tête d’un État, dix ans… eh oh c’est beaucoup déjà! Ça suffit, va-t’en !»
« Va ailleurs! Tu as de la thune pour faire ce que tu veux, va poursuivre dans un club et va vivre une nouvelle aventure. C’est comme à la tête d’un État, dix ans… eh oh c’est beaucoup déjà! Ça suffit, va-t’en ! ». a conclu DanielRiolo pendant l’After Foot.