Scandale FFF : L’incroyable scénario
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

La crise se prolonge au sein de la Fédération française de football. Noël Le Graët se retrouve, un peu plus, sur la sellette, après la publication du rapport d'audit, qui ne l'épargne pas. Présent en conférence de presse, la Ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a appelé le dirigeant à prendre ses responsabilités et fermé la porte à un possible retrait d'agrément de la FFF.

« Noël Le Graët ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français ». Le rapport d'audit remis à la Ministre des sports est clair et ne joue pas sur l'ambiguïté. A 81 ans, Noël Le Graët est invité à laisser son poste de président de la FFF, ce qui pourrait permettre au football français de sortir de la crise. Comme annoncé par le10Sport.com ce mercredi, le responsable songe à démissionner après un entretien avec Emmanuel Macron ce mardi. Dans le cas contraire, l'assemblée générale de la FFF pourrait toujours se réunir et prendre la décision de le destituer.

La possibilité d'un retrait d'agrément

La Ministre des sports dispose d'un autre levier, beaucoup plus radical. Celui de retirer l'agrément de la FFF. Ainsi, la Fédération pourrait ne plus être habilité à diriger. Une décision prise en 1998 avec la Fédération française d'haltérophilie et en 2014 avec la Fédération française de muaythaï. 

« Ce n'est pas un levier que j'envisage »

Mais présente en conférence de presse, Amélie Oudéa-Castéra a confirmé que cette piste n'était pas envisagée. « Non, ce n'est pas un levier que j'envisage, en tout cas pas aujourd'hui. Nos 400.000 bénévoles et 40.000 éducateurs sportifs, ce n'est pas à eux d'être pénalisés de tout ça. D'autres chemins plus sains existent. Je n'ai pas de doute sur le fait que les membres de l'instance auront à cœur de prendre leur responsabilité » a confié la Ministre des sports dans des propos rapportés par RMC Sport.

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