Boîte de nuit, soirées… Il balance en direct sur Zidane
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Zinédine Zidane est entré dans le cœur de nombreux Français en juillet 1998. Le héros de la finale face au Brésil s'est imposé comme une idole, un exemple pour les jeunes d'origine immigré comme Mohamed Bouhafsi. Aujourd'hui sur France 5, le journaliste a raconté ce lien solide qui le lie au champion du monde tricolore.

Pour beaucoup de Français d’origine étrangère, Zinédine Zidane est un exemple. En 1998, ces jeunes ont enfin aperçu un modèle sur lequel s’appuyer. Ce lien presque familial, on le retrouve chez Mohamed Bouhafsi. Originaire de Saint-Denis, le journaliste de France 5 a grandi aux abords du Stade de France. Spectateur privilégié du spectacle qui s’offrait à lui, Bouhafsi a raconté une anecdote qui dit beaucoup de la place prise par Zidane dans certaines familles à la fin des années 90.

L'anectode de Bouhafsi sur Zidane

« Zidane est comme un père de substitution. C’est mon héros. J’adorais le football. Après la demi-finale France-Croatie, pour la première fois, on pouvait s’identifier à quelqu’un qui réussit. Après le doublé de Thuram, je suis sorti dans la rue et je cherchais Zidane. Ma mère a eu la chance de raconter cette anecdote à Zidane et il avait les yeux rouges » a confié Bouhafsi sur le plateau de C à vous sur France 5.

« Les gens d’origine maghrébines rentraient plus facilement en boîte de nuit »

Une fraternité qui a vite disparu. L’époque Black-Blanc-Beur n’est plus selon Bouhafsi. « C’était la mode où les gens d’origine maghrébines rentraient plus facilement en boîte de nuit. Ce jour-là n’a pas duré. C’est la première fois où il y avait une sorte de communion. J’habitais à 300m du Stade de France. On n’avait pas les moyens d’aller au Stade de France, mais on avait l’impression que l’on faisait bloc, qu’on était tous des Zidane » a-t-il lâché ce vendredi soir en marge de la présentation de son prochain documentaire sur l’histoire des banlieues.

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