«Ils pleuraient» : Scènes surréalistes, Pogacar dit stop !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Engagé pour la 103e édition des Trois Vallées Varésines, Tadej Pogacar a pris les choses en main. En patron du peloton, il est allé voir les organisateurs de la course afin de leur demander de tout arrêter. Et pour cause, les conditions météo étaient plus que compliquées. Sous une pluie battante, le peloton a donc mis pied à terre.

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Après avoir survolé les championnats du monde et le Tour d'Emilie, Tadej Pogacar vise désormais le Tour de Lombardie pour continuer sa moisson hallucinante de victoire cette année. Dans cette optique, le Slovène était aligné au départ des Trois Vallées de Varésines afin de peaufiner sa préparation. Mais comme le reste du peloton, Pogacar n'aura pédalé que 1h15. Et pour cause compte tenu des conditions météorologiques catastrophiques, le coureur d'UAE a réclamé l'arrêt de la course. En patron du peloton, Pogacar a donc pris ses responsabilité alors que les coureurs étaient en danger comme il le raconte.

Pogacar fait arrêter une course

« Tout le monde voulait s'arrêter. On comprend que les organisateurs veuillent que la course ait lieu, mais c'est comme ça. Quand on ne peut pas courir, on ne court pas. Ils ont compris immédiatement, je leur en suis très reconnaissant », confie le nouveau champion du monde dans des propos rapportés par Eurosport, avant d'avoir un mot pour les organisateurs : « Cette course représente beaucoup pour eux, j'ai vu à quel point c'était dur pour le directeur de la course et l'organisation. Ils étaient en train de pleurer ».

«Ils étaient en train de pleurer»

Tadej Pogacar en a rajouté une couche pour justifier la décision du peloton : « On a essayé de faire la course, mais dans la dernière descente, j'étais derrière (Alessandro) Covi, mais on ne voyait pas où on allait. Les pires chutes sont celles où vos mains glissent du guidon, avertit le favori du Tour de Lombardie, je connais beaucoup d'amis dans le peloton qui ont souffert de commotions cette année, nous devons être plus vigilants sur ce sujet ».

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