Cyclisme - Vuelta : Le calvaire du Sepp Kuss…
Alexandre Higounet

Alors qu’il portait le dossard numéro un du vainqueur sortant, Sepp Kuss a de son aveu énormément souffert à l’occasion de la Vuelta, se battant pour suivre le rythme de la course et se mettre au niveau des meilleurs, au point qu’il reconnait après la course avoir beaucoup appris sur lui-même au cours de l’épreuve.

Vainqueur sortant de la Vuelta, qu’il avait dominé l’an dernier devant ses deux leaders Jonas Vingegaard et Primoz Roglic, Sepp Kuss n’a pas été à la fête cette année, à l’image de la saison de l’équipe Visma-Lease A Bike. 14ème au classement général final, le grimpeur américain n’a jamais été réellement en mesure de lutter avec les meilleurs, sans pour autant apparaître totalement hors du coup. Mais le leader de l’équipe hollandaise a subi tout au long des trois semaines, luttant pour suivre le rythme d’une course qui allait trop vite pour lui.

« Je suis heureux que ce soit terminé… »

A l’arrivée à Madrid, Kuss avouait avoir énormément souffert à l’occasion de ce Tour d’Espagne, comme rapporté par cyclismactu.net : « Je suis heureux que ce soit terminé car j'ai beaucoup souffert les deux derniers jours. J'ai beaucoup appris durant cette Vuelta, mais ça a été l'un de mes plus durs Grands Tours. Je n'étais pas dans ma meilleure forme, même si j'ai fini beaucoup d'étapes en étant content de ma prestation. Le niveau était juste super haut et il n'y a pas d'excuses à chercher. Il faudra juste être meilleur la prochaine fois ».

« Cela a été difficile de manquer le Tour de France »

S’il n’a pas nié qu’il n’était pas au même niveau que l’an dernier, le champion américain dispose de quelques excuses à faire valoir, entre un covid l’ayant privé du Tour de France et duquel il a mis du temps à se remettre et une année au cours de laquelle il a moins couru, lui qui a toujours fait savoir qu’il aimait courir beaucoup et que son corps en avait besoin, comme il l’a de nouveau expliqué à l’arrivée à Madrid : « Ça fonctionne bien pour moi de beaucoup courir. Sur cette Vuelta, j'ai remarqué lors de plusieurs journées difficiles qu'il me manquait un peu de rythme et de jours de compétition. Ça a été difficile de manquer le Tour de France, pour la course en elle-même mais aussi pour préparer ce Tour d'Espagne. Après, c'est clair que faire trois Grands Tours chaque année, ce n'est pas quelque chose de soutenable ».

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