Cyclisme : Il reprend le flambeau d’Alaphilippe chez Soudal-Quickstep
Alexandre Higounet

Au-delà de son leadership et de ses résultats de haut niveau, Julian Alaphilippe était très important pour maintenir un collectif uni et une bonne ambiance au sein de l’équipe Soudal-Quickstep. Et visiblement, un autre coureur français n’a pas tardé à prendre le relais depuis le départ du double champion du monde…

Andrea Raccagni, un néo-pro de la formation Soudal-Quickstep, a fait ses grands débuts la semaine dernière à l’occasion du Tour Down Under. Appelé à emmener les sprints pour Paul Magnier à plusieurs moments de la saison, le coureur italien a souligné à quel point il appréciait le jeune coureur tricolore, déclarant dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « J'aimerais beaucoup mener ma carrière avec Paul. C'est un mec avec qui je m'arrange super bien, également en dehors des courses car il est très sympathique, je passe toujours des moments agréables en sa compagnie. On se parle en anglais car je ne connais pas le français ni lui l'italien. Je pense qu'il a vraiment la possibilité de réaliser des grandes choses. Il est déjà intrinsèquement l'un des coureurs les plus rapides du peloton pro, lui comme moi manquons encore d'expérience à notre âge, ce qui est normal. Une fois qu'il sera au point, ce sera vraiment très dur pour les autres de gagner des courses ».

« Au niveau du caractère, Paul Magnier est déjà le successeur de Julian Alaphilippe »

En terme de caractère, le jeune coureur italien n’a pas manqué de faire le parallèle avec Julian Alaphilippe, qu’il a pu côtoyer à plusieurs reprises l’an dernier alors qu’il courait pour la réserve de Soudal-Quickstep : « Du point de vue du caractère, il est déjà le successeur de Julian Alaphilippe qui est lui aussi très expressif et jovial, j'ai pu m'en rendre compte en courant le Tour de Slovaquie avec lui avant qu'hélas il ne change d'équipe ».

« Physiquement, ce sont deux coureurs différents »

S’il fait un parallèle entre les deux Français au niveau du caractère, Andrea Raccagni pointe en revanche une réelle différence sur leurs profils de coureur : « Physiquement, ils sont deux coureurs différents. Paul est vraiment très très puissant. On va vite le voir à l'œuvre au plus haut niveau dans les sprints massifs et certaines classiques. Je lui souhaite de prendre le premier Maillot Rose du Giro cette année. Je n'ai pas bien étudié le profil de la première étape mais entre un parcours dur et une potentielle arrivée au sprint, ça promet pour lui ».

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