Victor Wembanyama poursuit son ascension fulgurante en NBA. Malgré une blessure ayant écourté sa saison, le Français a été sacré meilleur contreur de la ligue. Une distinction rendue possible grâce à une adaptation du règlement qui a fait débat. Retour sur l’annonce surprise qui confirme un peu plus la domination du prodige tricolore.
Pour sa deuxième année en NBA, Victor Wembanyama continue d’affoler les compteurs. L’ovni français a été désigné pour la deuxième fois consécutive comme meilleur contreur de la ligue américaine. Ce titre récompense les meilleurs joueurs dans chaque catégorie statistique : le meilleur scoreur (Shai Gilgeous-Alexander), le meilleur rebondeur (Domantas Sabonis), le meilleur passeur (Trae Young) et le meilleur intercepteur (Dyson Daniels). Victor Wembanyama se retrouve ainsi en très belle compagnie, mais il aurait bien pu ne jamais recevoir cette distinction.
Le problème de Wemby
Wemby aurait pu voir le titre de meilleur contreur de la NBA lui passer sous le nez à cause de sa blessure. En février, le pivot des San Antonio Spurs a été diagnostiqué d’une thrombose veineuse à l’épaule droite, ce qui a mis fin à sa saison. Au repos depuis, Victor Wembanyama n’a disputé que 46 matchs cette saison, un total trop faible pour recevoir un titre individuel selon les règles de la NBA, qui fixent un minimum de 58 matchs joués.
La solution trouvée par la NBA
Mais les statistiques de l’intérieur français étaient telles qu’il a bénéficié d’une exception. Le compte X 50 Nuances de NBA a notamment expliqué sur ses réseaux sociaux pourquoi Wemby a pu décrocher ce titre : en lui ajoutant 12 matchs fictifs (sans augmenter son nombre de contres), il devenait éligible à la récompense. Sa moyenne de contres par match passe ainsi de 3,83 à 3,03, un chiffre toujours largement supérieur à celui de son concurrent direct, Walker Kessler (2,4 contres par match).