Alors qu’il s’est lancé dans un projet de création d’un groupe ultra au San Antonio Spurs, Victor Wembanyama a lui-même auditionné des centaines de supporters dimanche. Le Français estime en revanche qu’il y a beaucoup de travail à faire pour que cela ressemble à ce qui est fait dans le football par exemple et que la NBA n’est pas encore prête.
« On cherche les fans les plus fous, les plus passionnés. Ceux qui veulent joindre le groupe et surtout ceux qui en seront les chefs, les capos. » Ayant grandi en Europe et « étant un grand fan de foot », Victor Wembanyama veut importer la culture ultra en NBA. « Je sais que ce n'est pas trop le cas dans la culture US, mais je pense que c'est le moment. Et s'il y a bien un endroit où ça peut fonctionner en NBA, c'est ici à San Antonio. »
« J'ai vu beaucoup d'énergie et de créativité »
En ce sens, Victor Wembanyama a lui-même auditionné des centaines de fans des San Antonio Spurs dimanche, souhaitant intégrer la « Spurs Supporter Section », nom donné au futur groupe ultra de la franchise. « Il y avait tellement de gens différents, de tous les âges et avec différentes intentions. C'était une expérience sociale », a-t-il confié, dans des propos relayés par L’Équipe. « Beaucoup de gens m'ont surpris. J'ai vu beaucoup d'énergie et de créativité. Même si certains se sont déjà démarqués, on va maintenant revoir les images. On choisira ensuite les chefs du groupe et entre 70 et 150 personnes qui les rejoindront dans l'aventure. »
« La Ligue n'est pas prête. Nous non plus, d'ailleurs »
L’adhésion sera de 850€ pour la saison prochaine et Victor Wembanyama a décidé de l'offrir à cinq supporters des San Antonio Spurs : « Depuis le début, je répète que ce n'est pas mon projet. ll appartient à tout le monde. J'essaie juste d'utiliser le pouvoir que j'ai pour faire bouger les choses, pour permettre à cette communauté d'expérimenter ça ensemble. » Si cela pourrait inspirer d’autres franchises, il estime en revanche que pour l’instant « non, la Ligue n'est pas prête. Nous non plus, d'ailleurs. On va devoir bosser, répéter et s'assurer que tout le monde a la même intention. Et si on y arrive, ça donnera peut-être quelque chose un jour. »