NBA : Victor Wembanyama raconte son « énorme progression »
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Victor Wembanyama a officiellement terminé sa première saison NBA. En 71 matches avec les San Antonio Spurs, le rookie français a déjà montré une grande progression dans tous les domaines du jeu. « Je m’imagine souvent jouer contre moi-même d’il y a six mois ou un an. Il y a une énorme progression », a-t-il esquissé.

La rapidité avec laquelle Victor Wembanyama a progressé lors de sa première année en NBA est l’une des choses les plus impressionnantes à son sujet. Le Français, déjà solide à son arrivée, a connu une ascension rapide qui lui a permis de s’imposer progressivement parmi les meilleurs joueurs du Championnat nord-américain. Il remarque lui aussi ces changements, tant dans son niveau de jeu que dans la perception des autres.

Victor Wembanyama : « Il y a une énorme progression »

« Je m’imagine souvent jouer contre moi-même d’il y a six mois ou un an. Il y a une énorme progression », a expliqué Victor Wembanyama vendredi, après la victoire des Spurs contre les Nuggets (121-120). « Je pense que j’ai progressé dans tous les domaines, mais surtout dans certains aspects : le playmaking, l’agressivité, et aussi physiquement, quand je compare à il y a un an par exemple. Je pense que la progression est satisfaisante. »

« Des débats qui n’ont plus lieu d’être »

Outre sa propre évolution, Victor Wembanyama constate que les regards ont changé. « Avant, il y avait des débats publics qui n’ont plus lieu d’être, et de nouveaux ont surgi. C’est satisfaisant », a-t-il affirmé.

Souvent comparé à Chet Holmgren en début de saison dans la course pour le titre de Rookie de l’année, Wembanyama a par exemple dépassé ce débat après le All-Star Break. Maintenant, on parle plutôt de lui pour le titre de Défenseur de l’année, ce qui met en lumière son ascension. Les joueurs eux-mêmes le considèrent différemment : Paul George et Draymond Green, par exemple, ont admis qu’ils avaient sous-estimé le premier choix de la draft avant son arrivée dans la ligue.

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