NBA : Les plus longues suspensions de l’histoire
La rédaction

Si Kyrie Irving a récemment été suspendu pour une durée de cinq rencontres minimum par les Nets, cette sanction est bien éloignée des plus longues de l’histoire de la NBA. L’occasion de faire un retour sur les plus lourdes suspensions de la ligue, un classement largement dominé par Ron Artest, acteur majeur du fameux « Malice at the Palace ».

En pleine polémique après avoir mis en avant le film « Hebrews to Negroes : Wake Up Black America », Kyrie Irving a été suspendu pour au moins cinq rencontres par les Brooklyn Nets. La franchise l’a annoncé dans un communiqué, alors que dans la foulée, le meneur âgé de 30 ans s’est enfin décidé à présenter ses excuses. Reste à savoir comment la situation évoluera et si cette sanction sera prolongée dans un futur proche. Elle reste éloignée des plus lourdes suspensions de l’histoire de la NBA.

Kermit Washington, 26 matchs

Drafté en 1973 par les Lakers, Kermit Washington se fait remarquer quatre ans plus tard lors d’un match face aux Rockets. En effet, il avait asséné un violent coup de poing à Rudy Tomjanovich, pendant que des échauffourées avaient lieu un peu partout sur le parquet. L’ancien joueur de Houston semble aller bien dans un premier temps, mais il est finalement amené aux urgences. Nez cassé, mâchoire fracturée, traumatisme crânien… Il a mis cinq mois à s’en remettre, Kermit Washington de son côté avait écopé d’une suspension de 26 matchs et d’une amende de 10 000€.

Stephen Jackson, 30 matchs

Le 19 novembre 2004 a eu lieu un des pires événements de l’histoire de la NBA. Les Pacers étaient en déplacement sur le parquet des Pistons, au Palace d’Auburn Hill. Après qu’un spectateur ait jeté un verre de bière sur le terrain, la situation a dégénéré, devenant une gigantesque bagarre générale. Neuf joueurs avaient été suspendus, notamment Stephen Jackson, écopant d’une peine de 30 matchs.

Gilbert Arenas, 50 matchs

En 2009, Gilbert Arenas avait été suspendu pour une durée de 50 matchs, après avoir apporté des armes à feu à l’entraînement. En effet, l’ancien joueur des Wizards s’était embrouillé avec son coéquipier, Javaris Crittenton lors d’une partie de cartes. Il avait récemment donné sa version des faits : « Lors de la partie de cartes à laquelle je ne participais même pas, Crittenton a invoqué une fausse donne et ça a commencé à s'embrouiller. Quand on a atterri, il m'a dit qu'il m'aurait cassé les genoux si on avait été dans le rue. Je lui ai dit que je lui filerais des flingues lundi s'il voulait me faire ça. Je me suis ramené à l'entraînement le lundi avec 4 flingues déchargés et un mot : Choisis en un. Crittenton a demandé ce que c'était que ce bordel et a jeté les flingues par terre avant de sortir un mini silver gun, un vrai. J'ai rigolé et ça s'est fini là. JaVale a rangé mes flingues dans ma voiture et Caron est allé cacher celui de Crittenton dans le vestiaire. »

Latrell Sprewell, 68 matchs

En 1997, lors d’un entraînement des Warriors, Latrell Sprewell s’en était pris violemment à son entraîneur, PJ Carlesimo. Ce dernier lui demande de mieux s’appliquer sur ses passes et Latrell Sprewell lui indique de ne pas s’approcher. L’entraîneur de Golden State essaye de s’expliquer avec son joueur, qui le menace de le tuer, avant de le prendre à la gorge et de l’étrangler pendant une dizaine de secondes. La franchise l’a suspendu pour 10 jours, avant de rompre son contrat. La NBA de son côté lui avait dans un premier temps infligé une sanction de 82 matchs, finalement réduite à 68 après appel.

Ron Artest, 86 matchs

Comme son coéquipier Stephen Jackson, Ron Artest avait également été suspendu après les événements survenus au Palace d’Auburn Hill. Il en était à l’origine, après une altercation avec Ben Wallace. Après avoir reçu un gobelet provenant d’un supporter adverse, Ron Artest s’est lancé à sa poursuite dans les tribunes. La foule s’en mêle, ainsi que les autres joueurs présents. Un événement sans précédent qui marquera un tournant dans l’histoire de la NBA avec le début de la tolérance zéro. Suspendu pour le reste de la saison, playoffs compris, Ron Artest a été éloigné des terrains pour 86 matchs. Il se renommera par la suite Metta World Peace et confiera plus tard avoir fait la paix avec le spectateur en question.

Articles liés