Alors que les Cavaliers ont récemment décidé de ne plus faire jouer Andre Drummond jusqu'à son éventuel transfert, LeBron James est monté au créneau pour critiquer ces méthodes entreprises par certaines équipes de NBA.
On ne reverra probablement plus Andre Drummond et Blake Griffin sous les couleurs respectives des Cavaliers et des Pistons.Cleveland a fait le choix de se passer des services de son pivot jusqu'à ce qu'il soit échangé d'ici à la date limite des transferts le 25 mars prochain, alors que l'ancien joueur des Clippers a réclamé son départ de Detroit. Par peur de voir Andre Drummond et Blake Griffin se blesser - ce qui pourrait altérer la contrepartie obtenue dans leur potentiel trade -, les deux équipes ont donc décidé de les laisser au placard. Autant dire que ce procédé ne plaît pas beaucoup à LeBron James...
«Les franchises ont les moyens de faire passer tel ou tel joueur pour un cancer, un mauvais garçon»
Alors que Draymond Green avait déjà démonté ces méthodes employées par certains dirigeants en NBA plus tôt cette semaine, LeBron James a donné raison au joueur des Warriors dans le journal USA TODAY : « Je suis d’accord avec lui. C’est le récit de la ligue, elle a toujours été comme ça. Ils contrôlent la petite musique qui entoure les équipes, les joueurs et leurs comportement vis-à-vis des franchises. Si les choses ne tournent pas dans leur sens, ils ont alors les moyens de faire passer tel ou tel joueur pour un cancer, un mauvais garçon », a expliqué la star des Lakers dans des propos rapportés par BasketUSA, avant d'ajouter : « Comment on change ça ? C’est une question de communication. Je veux que les gens comprennent qu’il y a deux versions, et pas une seule uniquement. Nous aussi, les joueurs, on veut parfois contrôler notre destin. C’est aussi une question de respect, en étant un bon coéquipier car, au fond, ce sont les coéquipiers qui parleront pour nous. Les franchises essaieront de vous dénigrer, on l’a vu par le passé. Mais, après, quand on parle aux anciens coéquipiers, à ceux qui ont joué, ils disent : ‘C’est un sacré mec. On l’adorait dans le vestiaire. Il était génial’. »