À l’instar de Kylian Mbappé ou Antoine Dupond, Victor Wembanyama a lui aussi l’ambition de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024, qui auront lieu l’été prochain. Comme les deux autres stars du sport français, Wemby est soumis à la décision de son équipe, les Spurs. Mais comme l’a confié Peter J. Holt, propriétaire de la franchise texane, San Antonio laissera le rookie y participer.
« C'est encore un très jeune joueur associé à d'autres très jeunes joueurs. Il a besoin de suivre un chemin pour son développement dans lequel il va falloir tenter des choses. » De passage en France ces derniers jours, Peter J. Holt en a profité pour organiser une conférence de presse au cours de laquelle il a forcément évoqué Victor Wembanyama. Le propriétaire des Spurs veut prendre son temps avec le Français et ne pas précipiter les choses.
NBA : Le boss de Spurs déballe tout sur Wembanyama https://t.co/Vl1SlHlg3a pic.twitter.com/kylorTiYr9
— le10sport (@le10sport) January 20, 2024
« Nous allons soutenir Victor »
Peter J. Holt a également évoqué un autre sujet, les Jeux olympiques de Paris 2024. Le patron des Spurs a laissé entendre que si Victor Wembanyama voulait y participer, San Antonio ne s’y opposera pas : « Nous avons toujours eu des incroyables joueurs qui ont participé aux JO et nous avons toujours supporté toutes les compétitions nationales et internationales. Donc nous allons soutenir Victor et les joueurs qui veulent participer avec leur équipe nationale. »
« Si je suis sélectionné, si je suis disponible, je veux jouer »
En conférence de presse il y a quelques jours, Victor Wembanyama avait réaffirmé son envie de prendre part aux JO 2024. « C’est évidemment l’événement majeur du basket français depuis quelques années. Comme je l’ai dit, je veux jouer à chaque fois. Donc si je suis sélectionné, si je suis disponible, je veux jouer, bien sûr », a-t-il déclaré, lui qui avait fait l’impasse sur la Coupe du monde l’été dernier : « C’est bien sûr frustrant, mais nécessaire. Je voulais jouer. Je veux jouer chaque fois que je peux représenter mon pays. Mais le problème, c’est que je veux être là pour les 15 prochaines années, pas seulement pour un été. Nous devions donc faire preuve d’intelligence, même si c’est parfois un choix difficile. »