Victor Wembanyama participera-t-il aux Jeux olympiques de Paris 2024 ? Suite à la défaite des San Antonio Spurs face aux Cleveland Cavaliers ce dimanche (115-117), le Français a réitéré son désir de rejoindre l’équipe de France pour la compétition, qui se tiendra du 26 juillet au 11 août 2024.
Après avoir manqué la Coupe du monde l’été dernier, Victor Wembanyama a confirmé sa volonté de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. Il est donc probable que la star des San Antonio Spurs y dispute sa première grande compétition internationale sous les couleurs de l’équipe de France.
Victor Wembanyama : « Si j’en suis capable, je veux jouer »
Interrogé sur sa participation lors de la conférence de presse après la défaite frustrante des Spurs à Cleveland, Victor Wembanyama n’a pas laissé de place au doute. « Bien sûr », a-t-il directement répondu. « C’est le plus grand événement qu’a connu le basketball français depuis des années. Si je suis sélectionné et que j’en suis capable, je veux jouer. » Le premier choix de la draft NBA, qui compte quatre sélections avec les Bleus, avait déjà exprimé son intention de participer à la compétition lors d’une conférence de presse en septembre. « Il n’y a pas d’autre objectif que l’or », avait-il précisé.
Victor Wembanyama envoie un message fort à la NBA https://t.co/uPbsl1VLti pic.twitter.com/fPjNSEvArg
— le10sport (@le10sport) January 5, 2024
Sur son absence à la Coupe du monde : « Frustrant, mais nécessaire »
En 2023, Victor Wembanyama avait exprimé sa volonté « d’être en équipe de France pendant l’été » et affirmait qu’il ne « voulait pas du tout rater » la Coupe du monde en Asie. Cependant, le joueur de 19 ans avait finalement décidé de ne pas participer au tournoi, qui suivait sa dernière saison en France et sa draft en NBA — une décision que Vincent Collet, le sélectionneur et son coach aux Metropolitans 92, a assuré comprendre. « C’était frustrant, mais nécessaire », a expliqué le joueur des Spurs ce dimanche. « Je voulais jouer. Je veux jouer chaque fois que je peux représenter mon pays. Mais le fait est que je veux être là pour les 15 prochaines années, pas seulement un été. Nous devions nous montrer intelligents, même si c’est parfois un choix difficile à faire. »