La simulation de basket est sortie le 4 septembre dernier sur consoles alors que la saison de NBA n’est pas encore terminée.
Attendu avec impatience tous les ans par les fans de basket, le jeu NBA 2K21 l’était, il faut bien l’avouer, un peu moins cette année.
Si habituellement NBA 2K sort pendant l’intersaison, 2020 est une année spéciale. Covid-19 oblige, la saison de NBA a été complètement décalée et alors que Lakers, Nuggets, Celtics et le Heat sont encore en lice pour le trophée Larry O'Brien, la simulation préférée des fans de NBA est sortie le 4 septembre dernier… avec une polémique d’entrée de jeu !
Révolutionné par les développeurs du jeu, le nouveau système de tir en suspension a créé un vrai débat entre joueurs. Certains l’ont adoré, d’autres l’ont détesté. Et la réaction de Visual Concepts ne s’est pas fait attendre trop longtemps puisque quelques jours seulement après la sortie du jeu, un patch permettant de revenir à l’ancien système de tir était proposé aux joueurs. Une réactivité appréciable. Qui a permis à tout le monde de pouvoir profiter pleinement du jeu rapidement.
Pas de révolution
Logique quand ont sait que les consoles nouvelle génération vont prochainement débarquer et que l’industrie du jeu se prépare déjà à ce chamboulement. Côté nouveauté, l’édition 2022 sera certainement beaucoup plus intéressante. Mais pour cette année, le principal est sauf : les amoureux de la série ne seront pas déçus. À l’image des amoureux du mode carrière qui, à défaut de surprendre, ne déçoit pas et rassemble les meilleures idées de ces dernières années.
Mode Carrière réussi
Le scénario rappelle en effet celui de l’édition 2017 avec le retour de la NCAA (et même du lycée !), tout en reprenant l’immersion réussie de l’an dernier dans tout ce qui entoure le grand événement de la draft. Même si certains puristes auraient préféré le fait de vivre une vraie draft et donc de ne pas avoir la possibilité de choisir son équipe, ils remercieront certainement Visual Concepts de ne pas leur avoir infligé les passages en Chine ou en 3vs3 dans le quartier, qui permettait à un enfant capricieux ou à un ancien DJ de signer dans la plus grande ligue du monde.
L’histoire est assez classique. On ne parlera pas d’un scénario fantastique, mais agréable est surtout beaucoup plus réaliste que les précédentes années. Ceux qui se lasseront rapidement ont même plusieurs portes de sortie pendant le scénario pour rejoindre la grande ligue plus rapidement. Agréable.
Une fois ces quelques heures de jeu scénarisées terminées, le mode carrière, dont les cinématiques répétitives qui pouvaient agacer au cours des dernières années ont disparu, est désormais connu de tous. À défaut de sortir sa carte bancaire, il faudra enchaîner les matches de saison régulière et les entraînements pour faire progresser sa star, lentement, très lentement. Cela vaudra encore une fois des critiques à 2K Sports, mais l’éditeur rappellera que ce système en place depuis plusieurs années n’a finalement jamais détourné les joueurs de leur mode de jeu préféré. Et encore une fois, l’idée de cette édition n’était pas de révolutionner la série. Visual Concepts est néanmoins attendu au tournant en novembre prochain avec la sortie de la PS5, qui on l’espère, sera synonyme de petites surprises pour ce 2K21. Quant à l’année prochaine, il faudra frapper fort. Le développeur du jeu n’aura pas d’excuse.