C’est LE phénomène du moment aux Etats-Unis. Jeremy Lin s’est offert une énorme célébrité en deux semaines. Même Barack Obama est sous le charme de l’ancien rebut de la NBA issu d’Harvard.
L’histoire de Jeremy Lin peut-elle devenir la plus belle jamais connue dans le sport américain ? La question est clairement posée par les médias outre-Atlantique. Non drafté à sa sortie d’Harvard, oublié sur le bout du banc par Golden State puis rejeté par Houston, Lin a débarqué chez les Knicks dans l’anonymat le plus complet. La franchise new-yorkaise l’expédiera même dans son équipe de développement.
Mais confronté à une pénurie de joueurs, Mike D’Antoni a été contraint d’offrir la mène au premier joueur américano-taïwanais en NBA. Depuis, Lin présente des stats de folie, a fait plier les Lakers à lui seul, a réussi le tir primé de la victoire à Toronto et a impulsé une série de 7 victoires de rang pour les Knicks.
Lin squattait le canapé de son frère Son tempérament détaché et affable, son faciès d’adolescent et bien sûr les innombrables jeux de mots possibles avec son nom de famille ont aussi grandement contribué à la célébrité fulgurante de Lin. La belle histoire de celui qui dormait encore il y a peu sur le canapé de son frère ou de Landry Fields, son coéquipier, a également ému Barack Obama.
Grand amateur de basket, le président des Etats-Unis a longuement évoqué le cas Lin cette semaine lors d’un trajet à bord de Marine One, l’hélicoptère présidentiel. « C'est tout simplement une super histoire, c'est ce que le président disait. C'est le genre d'histoire sportive qui dépasse le sport. Il est très impressionné et tout à fait au courant », a indiqué un porte-parole de la Maison Blanche.
Adoubé par le président, le phénomène Lin n’est pas prêt de s’essouffler.