All you need is LOVE !
La rédaction

Les Minnesota Timberwolves, petite franchise NBA sans relief qui voit le jour lors de la saison 1989-90 et où il ne fait jamais bon passer l'hiver. Voilà pour la présentation, certes succincte et peu vendeuse, je vous l'accorde, mais il n'y a pas grand-chose à dire de plus. En tous cas jusqu'à cette année.

Car cette saison, quelque chose semble avoir changé dans le Minnesota. Mais qu'est-ce que cela peut bien être ? Le jeu ! Les Wolves jouent au basket et gagnent même des matchs ! Alors comment expliquer une telle métamorphose ?

Love soigne sa ligne
La première chose qui me saute aux yeux est... diététique, je m'explique. Kevin Love, l'intérieur star de l'équipe a arrêté de passer au KFC après chaque entraînement. Le résultat est spectaculaire. L'homme, qui jadis se rapprochait plus de Carlos (le chanteur) que d'un joueur NBA, arbore désormais des allures de centurion. Love est tout simplement inarrêtable. Avec 25,3 points par match et plus de 13 rebonds, Kevin évolue parmi les grands de la ligue. Mais plus que des stats personnelles flatteuses, le gaillard de 2m08 sait faire gagner son équipe. Voilà la marque des grands, n'est-ce pas messieurs Carmelo Anthony et Amare Stoudemire ?

Pendant que beaucoup restent la langue pendue devant Blake Griffin, alias le Noël Godin de la NBA sauf que pour lui la tarte à la crème est remplacée par des dunks stratosphériques, moi je préfère mettre en lumière les qualités de « vrai » basketteur de Love et de lui crier sans honte, telle une fan de Justin Bieber... Keviiiiiin je t'aiiiiime !

Love soutenu par Ricard
La deuxième raison du changement des Wolves s'appelle, Ricky Rubio. Le meneur de jeu espagnol, attendu sous la tunique des Loups depuis 2009, a parfaitement su faire voyager son jeu flashy de la douceur catalane au froid du Minnesota. Ricky, de son vrai prénom Ricard, et Love, forment déjà un duo enivrant, un peu comme l'eau et le pastis sur les comptoirs des bars à Marseille.

Pour sa première saison en NBA, Rubio détonne, régale ses partenaires et le public de ses caviars et les comparaisons avec Steve Nash ou Pete Maravich ne cessent de pleuvoir. Une participation au prochain All-Star Game d'Orlando est même envisagée. Chapeau l'artiste !

Des All-Stars et le Showtime chez les Wolves qui l'aurait cru un jour ? Après tout la franchise des Lakers a bien commencé son histoire ici...

Par Erwan Abautret

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