Tennis : Déchirement pour Federer, il révèle un «casse-tête»
Alexis Brunet

Pendant de très nombreuses années, Roger Federer a brillé sur les courts du monde entier, remportant de nombreux trophées, dont 20 majeurs. Le Suisse a surtout marqué les esprits par son style de jeu très élégant. Cela a pourtant causé du tort au Maestro, qui a révélé avoir souffert parce que certains estimaient qu'il ne faisait aucun effort.

En 2022, Roger Federer a décidé de ranger sa raquette au placard. En effet, le maitre à jouer suisse a mis fin à une longue et belle carrière. Il a notamment eu le temps de décrocher 20 majeurs, et de battre de nombreux records. Roger Federer a marqué les esprits, et il reste aujourd'hui l'un des joueurs les plus appréciés de l'histoire du tennis.

Federer a souffert des avis sur son jeu

S’il y a bien un mot qui pouvait décrire le style de jeu de Roger Federer, c’était élégance. Le Suisse brillait par son beau jeu, mais il en a aussi beaucoup souffert. Pour GQ, Roger Federer s'est livré sur les critiques des observateurs sur son style de jeu. « Aujourd’hui, je le prends comme un grand compliment. Quand je jouais, j’avais un peu plus de mal avec ça parce que j’avais l’impression qu’on ne voyait pas le combattant et le gagnant que j’espérais être. Car si vous n’êtes pas un battant, si vous ne pouvez pas faire d’efforts, vous ne pouvez pas réaliser ce que j’ai accompli sans effort. Je pense que ce n’est que lorsque vous avez travaillé incroyablement dur que vous pouvez donner l’impression que c’est sans effort. C’est pourquoi j’ai toujours eu du mal, surtout au début, à me dire : "Est‐ce qu’ils ne voient pas la passion que j’y mets ? Ne voient-ils pas la passion, le combat et tout ce que j’ai investi ?" Parce que quand je gagnais, c’était comme "Oh, c’est si facile". Et quand je perdais, c’était comme : "J’aurais aimé qu’il tente un peu plus". »

«C’était un peu un casse‐tête à l’époque»

Selon Roger Federer, ces critiques étaient difficiles à encaisser, surtout au début de sa carrière. C'était comme un casse-tête pour le Suisse, comme il l'a reconnu lui-même : « Au début, c’était vraiment, vraiment difficile à accepter et vraiment complexe pour moi. C’était un peu un casse‐tête à l’époque. Et je pense que j’ai fini par me sentir à l’aise dans ma peau et je savais que je mettais tout en jeu. C’est pourquoi, lorsque je perdais un match, je pouvais littéralement, cinq minutes plus tard, me dire que le match était terminé et que ce n’était pas un problème. J’ai donné tout ce que j’avais, et on passe à autre chose. »

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