Battu par le futur vainqueur Daniil Medvedev, Rafael Nadal a une nouvelle fois manqué l’occasion de remporter l’ATP Finals. Pour Andy Murray, les échecs répétés du Majorquin s’expliquent par la surface du tournoi.
Au bout du suspense, c’est donc Daniil Medvedev qui succède à Stefanos Tsitsipas au Masters de Londres. Personne n’a été en mesure de faire flancher le Russe, déjà invincible à Paris pour son précédent tournoi. Pas même Rafael Nadal, battu en demi-finale (3-6, 7-6, 6-3). La seizième participation n’aura donc toujours pas été la bonne pour le Majorquin, qui n’a toujours pas ajouté ce trophée à sa vitrine. Cette compétition ne lui sied décidément pas, avec seulement deux finales jouées, perdues face à ses meilleurs ennemis, Roger Federer (2010) et Novak Djokovic (2013).
« Ce n’est tout simplement pas sa meilleure surface »
Mais alors, comment expliquer que le Masters échappe encore et toujours à Rafael Nadal ? Pour Andy Murray, c’est simplement car l’Espagnol est moins performant sur cette surface, comme il l’a confié dans des propos relayés par WeLoveTennis : « Tout le monde sait que ce n’est tout simplement pas sa meilleure surface et il est possible que si elle avait été jouée sur terre battue pendant les 10 à 12 dernières années, il l’aurait peut-être gagné six ou sept fois. » Le Masters déménagera à Turin pour les cinq prochaines années, et ne devrait donc pas se jouer sur l’ocre d’ici la fin de carrière de Nadal.