XV de France : Un joueur de Galthié envoyé en prison
Thibault Morlain

Dernièrement, Mohamed Haouas avait défrayé la chronique, se retrouvant devant la justice pour des faits de violences conjugales. Mais voilà que le futur joueur de Clermont et international français avait déjà d'autres problèmes avec les tribunaux auparavant. Ce vendredi, un verdit a été prononcé pour Haouas qui se rapproche indéniablement de la case prison.

Décidément, Mohamed Haouas n'en a pas fini avec la justice française. On se souvient qu'il y a quelques semaines, l'international français à 16 reprises avait été condamné à un an de prison ferme pour des faits de violences conjugales. Une condamnation qui était alors la deuxième du futur joueur de Clermont puisqu'en 2022, il avait écopé de 18 mois de prison avec sursis pour des cambriolages. Mais comme le dit le dicton, jamais deux sans trois. Ce vendredi, Mohamed Haouas était à nouveau devant les tribunaux. Accusé pour des faits des violences aggravées lors d'une bagarre en 2014, le pilier de 29 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont 9 mois ferme.

« Il n'est plus possible d'aménager les peines allant au-delà de 12 mois »

Ça commence donc à faire beaucoup de condamnations pour Mohamed Haouas. Ainsi, avec cette accumulation, le joueur du XV de France pourrait cette fois ne pas échapper à la prison. Pour éviter cela, son avocat, Me Marc Gallix, a immédiatement fait appel. Contacté Par L'Equipe, il explique après cette nouvelle peine de prison requise contre Haouas : « La peine vient s'ajouter à celle d'un an pour violences conjugales pour arriver à un total de 21 mois. Or il n'est plus possible d'aménager les peines allant au-delà de 12 mois et l'appel est la seule solution pour suspendre l'exécution de la partie ferme et repousser la condamnation, les délais en appel pouvant aller jusqu'à deux ans ».

« Le juge d'application des peines travaille sur nos deux propositions d'aménagement »

« Le juge d'application des peines travaille sur nos deux propositions d'aménagement : en un, une libération conditionnelle parentale et en deux, le port d'un bracelet électronique. Il devrait rendre sa décision dans trois ou quatre mois. La difficulté, c'est que nous ne savons pas où sera Mohamed Haouas en septembre et les demandes d'aménagement de peines étant décidées par le JAP du lieu de résidence, cela risque de retarder la procédure qui pourrait prendre encore un an », précise ensuite l'avocat. On n'a donc pas fini d'entendre parler de Mohamed Haouas.

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