Après la polémique qui a rythmé le début de la Coupe du monde, l’affaire Chalureau est revenue sur le devant de la scène. Le deuxième-ligne de Montpellier et du XV de France est passé en appel et si un verdict final tombera le 16 janvier, l’avocat général a requis huit mois de prison avec sursis pour des faits de violence à caractère raciste.
Bastien Chalureau a eu à nouveau rendez-vous avec la justice plusieurs semaines après la fin de la Coupe du monde. Ce mardi 14 novembre, le rugbyman de 31 est en effet passé en appel devant le tribunal de Toulouse pour une affaire de violences à caractère raciste, qui remonte à 2020.
Dupont lâche le XV de France, il s’enflamme totalement https://t.co/xbexyhZi1M pic.twitter.com/EY13Sa09Y6
— le10sport (@le10sport) November 18, 2023
La réponse de l’avocat des victimes
Après s’être défendu à la barre, Chalureau a également accordé un long entretien à L’Equipe, pour donner sa version des faits. Mais comme une réponse, le camp adverse s’est exprimé dans Le Parisien, par le biais de l’avocat des victimes. « Notre position est simple, c’est celle de l’avocat général qui a détaillé au cours de l’audience de mardi toutes les incohérences et les mensonges de Bastien Chalureau depuis le début de ce dossier » a déclaré Me Laurent Sabounji.
« Celui qui ment dans ce dossier, c’est monsieur Chalureau »
« Au début, il a affirmé en garde à vue qu’il avait été agressé, puis a expliqué lors du premier procès que c’était une bagarre de soirée. Celui qui ment dans ce dossier, c’est monsieur Chalureau » a lancé l’avocat de Yannick Larguet et Nassim Arif. « L’avocat général a pointé tout cela. Il fait tout pour se dédouaner. Là, il a reconnu tous les faits mais n’a pas franchi la dernière limite en admettant qu’il avait prononcé ces propos. ». A noter que le verdict final pour le joueur du XV de France ne sera connu que le 16 janvier prochain.