Ce mardi, Bastien Chalureau a été jugé en appel par le tribunal de Toulouse pour des faits de violence à caractère raciste remontant à 2020. Le deuxième-ligne du XV de France et de Montpellier nie toujours le mobile raciste même s’il reconnait les violences, mais l’avocat général a requis huit mois de prison avec sursis à son encontre.
C’est l’une des grosses polémiques qui ont secoué le XV de France au cours de la dernière Coupe du monde. Appelé pour pallier le forfait de Paul Willemse juste avant le début de la compétition, Bastien Chalureau a vu ses problèmes avec la justice revenir sur le devant de la scène.
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— le10sport (@le10sport) November 14, 2023
« Encore une fois, je n'ai pas tenu de propos racistes ce soir-là »
Ce mardi, il s’est retrouvé devant le tribunal de Toulouse pour son procès en appel et s’est une nouvelle fois défendu du caractère raciste de son acte. « J'ai passé beaucoup de temps dans des internats où il y a beaucoup de cultures différentes et de mixité, et je n'ai jamais eu aucun problème » a expliqué Chalureau, d’après L’Equipe. « Je suis dans un club avec un groupe où y a beaucoup de mixité, notre capitaine est malien (Yacouba Camara est né à Aubervilliers, ndlr), et je partage ma chambre avec lui. Je n'ai jamais eu aucun antécédent. Encore une fois, je n'ai pas tenu de propos racistes ce soir-là ».
Huit mois de prison avec sursis ?
Le verdict final sera livré le 16 janvier prochain, mais on apprend que l’avocat général a requis pour le moment huit mois de prison avec sursis à l’encontre de l’international français aux 7 sélections. C’est plus que ce qui avait été annoncé en première instance, puisqu’il avait été condamné à six mois avec sursis pour des faits de « violences commises en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion ». « J'ai mis beaucoup d'énergie à me reconstruire. J'essaie d'avancer aujourd'hui » a assuré Bastien Chalureau, ce mardi. « Je regrette ce que j'ai fait, je ne suis pas raciste ».