Après la Coupe du monde de rugby, Bastien Chalureau a rendez-vous avec la justice. Ce mardi, la cour d'appel de Toulouse va se prononcer sur cette affaire, qui avait fait parler lors de la compétition. Le joueur du XV de France avait été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à six mois de prison avec sursis pour violence « commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion ».
Bastien Chalureau veut laver son honneur. Condamné en novembre 2020 à six mois de prison avec sursis pour violence « commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion », le joueur, convoqué pour disputer le dernier Mondial, conteste et a fait appel. Justement, la cour d'appel ce jeudi va se pencher sur ce dossier. Pour rappel, Chalureau, en état d'ébriété aurait violemment agressé deux personnes à la sortie d'une boîte de nuit. Mais ce dernier nie avoir prononcé des propos à caractère raciste.
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— le10sport (@le10sport) November 13, 2023
« Il a la volonté de clore le dossier et voir son honneur lavé. »
Son avocat a pris la parole ce lundi soir pour se prononcer sur ce procès. « On demande à la cour une requalification des faits en violences volontaires ayant entraîné une ITT de 4 jours sur Yannick Larguet et violences volontaires n'ayant pas entraîné d'ITT sur Nassim Arif, confirme son avocat, Me Mendel. Mon client est serein, disposé à répondre à la justice. Il a la volonté de clore le dossier et voir son honneur lavé » a confié Me Mendel.
L'une des victimes persiste et signe
Mais l'une des victimes Yannick Larguet livre un autre version des faits. « J'ai entendu une personne qui criait "Ça va les bougnoules ?" Je me suis retourné et j'ai aperçu un gars costaud qui traversait les allées Jean-Jaurès avec un copain, assurait Larguet. Il continuait sans cesse ses insultes racistes. J'ai voulu me retourner et il m'a décroché un coup de poing de toutes ses forces dans la mâchoire. Il m'a agressé en traître (...) Alors que ses deux amis essayaient de le canaliser, il a continué à vouloir se battre. En voyant qu'il arrivait vers moi, je l'ai plaqué au sol. Ses copains nous ont séparés. Il était hystérique, enragé. Une incisive m'a perforé la lèvre, j'ai quatre dents qui bougent et une entorse aux cervicales » avait-il déclaré dans La Dépêche. La justice va trancher.