Invitée à commenter la façon dont elle suit la carrière de Romain et Théo Ntamack, Marie, la mère de deux joueurs du Stade Toulousain, raconte qu'elle panique régulièrement durant les matches. D'ailleurs, elle revient notamment sur le premier match du demi d'ouverture du XV de France après sa grave blessure survenue avant la Coupe du monde.
Peu de temps avant la Coupe du monde 2023, Romain Ntamack s'est gravement blessé, subissant une rupture des ligaments croisés. Un moment forcément douloureux à vivre pour sa mère, Marie, qui baigne dans le rugby depuis très longtemps d'abord avec son conjoint Emile Ntmack, ancien joueur du XV de France, et désormais avec ses deux enfants Théo et Romain, qui évoluent tous les deux au Stade Toulousain. Et elle explique que c'est parfois très difficile, révélant même qu'elle a pleuré de peur pour le retour de Romain Ntamack sur les terrains après sa grave blessure au genou.
La confidence de la mère de Ntamack
« Quand on est au bord du terrain, les coups que prennent vos enfants, vous les prenez aussi. Quand ils souffrent, vous souffrez. On a mal au fond de soi, c’est physiologique. Un enfant, c’est la chair de sa chair. On a toujours peur qu’il arrive quelque chose. Il faut positiver pour ne pas voir le mal partout mais c’est vrai que le sentiment d’inquiétude, de peur ou de stress, prédomine pendant les matchs. Ça prend même le dessus sur la joie et l’euphorie », raconte-t-elle dans une interview accordée au Midi-Olympique, avant de poursuivre.
«C'était la première fois que je pleurais de peur»
« Il y a des matchs qui marquent plus que d’autres. Cette fois, j’étais avec Lisa, la compagne de Romain. Il y a eu des prolongations, des contacts âpres, beaucoup de défense… Au bout d’un moment, on s’est mises à pleurer toutes les deux. Romain revenait de sa blessure au genou, il n’arrêtait pas de plaquer, ils prenaient les plus costauds en face. On n’en pouvait plus de voir ça. Tout allait bien mais d’entendre ces chocs à répétition, c’était douloureux. C’était la première fois que je pleurais de peur », ajoute Marie.