XV de France : Antoine Dupont proche de quitter le rugby, il balance
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Antoine Dupont est, aujourd'hui, l'un des meilleurs joueurs de la planète. Sa médaille d'or olympique lui rajoute un nouveau statut, qui va au-delà du sport en France. Pourtant, la carrière du demi de mêlée a bien failli basculer durant sa jeunesse. Comme le raconte son éducateur, Dupont était out proche d'emprunter un autre chemin.

Antoine Dupont est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de la planète. Mais à quoi ressemblait la jeunesse du demi de mêlée ? L’Equipe est parti à la rencontre de sa famille, mais aussi de ses éducateurs. Les proches de Dupont ont évoqué un enfant hyperactif qui s’est essayé à plusieurs sports comme le football, le volley et bien sûr le rugby.

Dupont était déjà mauvais joueur

Et très vite, ces loisirs sont devenus un véritable moyen pour Dupont de s’affirmer. « Le problème, c'est qu'il n'acceptait pas de perdre, aux dames comme dans tout, soupire Clément. S'il se voyait en difficulté, il changeait les règles du jeu en cours de partie de façon à pouvoir reprendre le dessus. Il m'arnaquait à chaque fois et il était content ! » a déclaré son frère, Dupont.

« On ne saura jamais ce qui se serait passé»

Quand on observe le talent de Dupont, on se dit qu’il est fait pour le rugby. Pourtant, l’actuel joueur du Stade Toulousain a bien failli emprunter une autre trajectoire comme l’a indiqué Jean-Philippe Guerrero, son ancien éducateur. « Quand ses copains ont changé de catégorie (de mini-poussins à poussins) et pas lui, sa maman est venue me trouver pour me dire qu'il irait peut-être faire du foot. Comme ça nous dérangeait, on avait fait des pieds et des mains pour obtenir le droit de le surclasser et on y était arrivés. Je crois bien que c'est la dernière année qu'une telle faveur a été autorisée pour un gosse de cet âge (moins de 7 ans). Antoine a donc pu continuer à jouer avec ses copains. Et on ne saura jamais ce qui se serait passé s'il avait fait du foot. » a-t-il déclaré.