Souvent ces dernières saisons, le MHR s’est retrouvé pointé du doigt pour différentes raisons pas vraiment en lien directe avec le rugby. Et ça ne va pas s’arrêter, puisque le club héraultais a décidé de signer plusieurs joueurs au passé sulfureux cet été, comme Mohamed Haouas ou encore Wilfrid Hounkpatin.
C’est une affaire qui avait fait énormément de bruit en 2023. International français et champion de France avec Montpellier, Mohamed Haouas avait été condamné à un an de prison ferme aménageable pour violences conjugales. Les images des faits ont même circulé, ce qui n’avait fait qu’aggraver le cas du pilier droit, qui avait finalement vu l’ASM Clermont Auvergne lui fermer la porte au nez et rompre le contrat qu’il avait signé.
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— le10sport (@le10sport) August 22, 2024
Le recrutement polémique du MHR
Finalement, Haouas a dû faire un pas en arrière et a signé en Pro D2 pour le Biarritz Olympique il y a un an... mais le voilà de retour ! Le MHR a en effet décidé de le récupérer cette saison, un choix qui a beaucoup fait parler. Le problème, c’est qu’il est loin d’être la seule signature à poser problème, puisque le club montpelliérain a également engagé Wilfried Hounkpatin, condamné à un an de prison avec sursis en avril 2024... lui aussi pour violences conjugales ! Et pour ne rien arranger Montpellier a également signé Stuart Hogg, ancienne star de l’Ecosse qui est accusé d’harcèlement conjugal par son ancienne compagne.
« Ils n’auraient pas le droit à une nouvelle chance ? N’ont-ils pas payé ? »
Interrogé sur cette polémique entourant la présaison montpelliéraine, Bernard Laporte a un peu haussé le ton. « Ils n’auraient pas le droit à une nouvelle chance ? N’ont-ils pas payé ? » a déclaré le directeur sportif du MHR, dans les colonnes de Midi Olympique. « Mohamed Haouas, cela fait plusieurs mois que je discute avec lui. Il y avait une vraie volonté de la part du président et de la mienne à le faire revenir. Il a déraillé, mais il ne faudrait plus lui parler ? La justice est passée, et il a le droit de se reprendre ».