Rugby - Lénaïg Corson : «On a vraiment envie de gagner ce 6 Nations»
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Incontournable personnalité du rugby féminin français, Lénaïg Corson se montre très ambitieuse à l’abord du Tournoi des 6 Nations. Après le sacre des garçons, les filles veulent elles-aussi marquer les esprits. Et l’ambassadrice de GMF pourrait être le « petit plus » pour y parvenir. Interview.

A l’aube du prochain Tournoi des 6 Nations, dans quel état d’esprit êtes-vous. Impatiente ? Oui, très impatiente. C’est une compétition qu’on attend toutes. Encore plus après le report de la Coupe du monde 2021. Et avec un groupe composé de joueuses expérimentées, qui ont participé à la Coupe du monde 2014, de nouvelles, qui apportent beaucoup de fraîcheur, j’ai le sentiment qu’il y a un véritable équilibre, si précieux pour une équipe. Et puis il y a surtout l’envie de gagner, toutes ensemble. On a vraiment envie de gagner ce Tournoi.

« Pour décrocher les étoiles, il faut trouver une osmose de groupe »

Pour cela, il va falloir franchir quelques obstacles car il y a de la concurrence sur votre chemin… On sait qu’en face, il y a des équipes performantes. Je pense à l’Angleterre, avec un groupe très rôdé, impressionnante dans le contenu face à tous ses adversaires. Nous n’avons pas joué à l’automne donc il va y avoir un gros enjeu. J’espère que nous allons monter crescendo, match après match, avec l’espoir de s’offrir une belle finale contre l’Angleterre, pour le dernier match. Ce sont les meilleures, il faudra les battre. Vous êtes l’une des plus chevronnées du groupe France. Qu’allez-vous apporter de « plus » pour ce Tournoi ? Avec l’expérience, je me rends bien compte que travailler très dur, enchaîner les séances de musculation et d’entraînements intensifs, c’est bien. Mais je pense aussi que pour décrocher les étoiles, il faut trouver une osmose de groupe. Ce petit truc collectif qui permet de se transcender ensemble pour le maillot bleu. C’est ce qui fait que les équipes gagnent, quand il y a une vraie synergie. C’est aux plus anciennes de veiller à cette union. De faire en sorte que l’objectif commun prime par-dessus tout. J’ai envie d’apporter cela aux plus jeunes. Un rôle un peu particulier pour moi car je n’ai pas été là dans les rassemblements précédents. Mais je suis pleine d’envie et de confiance envers ce groupe qui peut faire de belles, de très belles choses. Le programme du Tournoi des 6 Nations 27 mars : France – Italie 2 avril : France – Irlande 30 avril : France – Angleterre

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