Hamilton - Leclerc : «Aucun leader», ça clash chez Ferrari !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

En 2025, Ferrari vit une saison très compliquée. Malgré l’arrivée très attendue de Lewis Hamilton, l’écurie italienne semble avoir régressé en termes de rythme. Si Charles Leclerc a parfois brillé par intermittence, l’ancien président de la « Scuderia » Luca di Montezemolo, estime de son côté que son ancienne formation manque d’un véritable leader.

Une saison sans succès pour le moment pour Ferrari. Malgré un duo de pilotes très prometteur sur le papier avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc, l’écurie italienne ne parvient pas à obtenir des résultats positifs. Ancien président de Ferrari entre 1991 et 2014, Luca di Montezemolo a tenté d’analyser les problèmes existants actuellement au sein de la « Scuderia ».

« Ce qui m’attriste aujourd’hui, c’est de voir Ferrari sans leader »

« Ce qui m’attriste aujourd’hui, c’est de voir Ferrari sans leader. Il n’y a pas de leadership, et surtout, je constate qu’il manque une âme forte et déterminée. Des annonces sont faites qui créent souvent des attentes excessives. D’abord, on obtient les résultats, ensuite on fait les annonces. Une des choses que j’ai apprises chez Ferrari, et que j’ai toujours mises en pratique, c’est que lorsqu’on gagne, il faut travailler encore plus dur – et aujourd’hui, lorsqu’on ne gagne pas, c’est encore plus vrai. Il faut choisir les bonnes personnes », a ainsi confié Luca di Montezemolo dans des propos relayés par Next-Gen Auto.

« Le changement constant signifie perdre l’un des éléments les plus importants, la stabilité »

« À l’époque, j’avais de très bonnes personnes, des numéros un et des numéros deux. Mattia Binotto aurait été meilleur s’il avait pu continuer. Le changement constant signifie perdre l’un des éléments les plus importants, la stabilité. Si on change, il faut tout recommencer. J’ai traversé des moments difficiles, car je pense que nous avons perdu neuf ou dix titres dans des fins de saisons très disputées. Mais Ferrari n’a même pas atteint la dernière course avec un pilote capable de gagner depuis de nombreuses années », conclut l’ancien président de Ferrari.

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