Dans une saison de Formule 1 une nouvelle fois survolée par Mercedes, Red Bull apparaît comme la deuxième meilleure écurie. Son directeur, Christian Horner, pointe du doigt un certain relâchement chez ses rivaux.
Le Grand Prix de Russie n’a pas échappé à la règle qui est quasiment inévitable depuis le début de cette saison de Formule 1. Une nouvelle fois, c’est une Mercedes, celle de Valtteri Bottas, qui a remporté la course sur le circuit de Sotchi. Le Finlandais a profité des 10 secondes de pénalité infligées à son coéquipier Lewis Hamilton pour s’imposer, devant Max Verstappen. Après les sanctions adressées au pilote britannique à Monza, cela constitue le deuxième contretemps évitable pour l'écurie allemande en seulement quelques semaines. Et chez Red Bull, on a tiré plusieurs enseignements de l’échéance de dimanche, notamment des failles chez Mercedes, si l’on en croit les paroles de Christian Horner.
Des marques de « suffisance » chez Mercedes
Dans des propos relayés par Motorsport.com, le directeur de Red Bull a pointé plusieurs failles chez Mercedes : « Ils ont naturellement rencontré des problèmes, et quand on est constamment aux avant-postes, c'est parfois plus facile d'être l'équipe qui a l'étiquette de challenger. Parfois, quand vous connaissez une telle période de domination, la suffisance peut s'installer. (…) C'est pourquoi nous aimerions désespérément avoir une voiture pour les défier, car je pense que sur le plan opérationnel, nous avons une équipe forte. Nous l'avons de nouveau démontré avec l'arrêt au stand le plus rapide, et si nous n'avons pas battu le record, nous en étions très, très proches. » Dans l’ombre du géant allemand, Red Bull progresse, se perfectionne. Et si Christian Horner estime compliqué de contester la suprématie de son rival en 2021, il annonce toutefois que cela pourrait être différent en 2022.