Lewis Hamilton a poussé un coup de gueule contre l’organisation des Grands Prix, estimant que le geste du genou à terre en hommage à George Floyd avait été bâclé en Hongrie.
Ça y est, la saison de Formule 1 a enfin repris ses droits. Les Grands Prix s’enchaînent et les pilotes se retrouvent, week-end après week-end, sur les circuits. Avant chaque course, les pilotes s’agenouillent en hommage à George Floyd et pour exprimer leur soutien dans cette lutte contre le racisme Une cause qui tient particulièrement à coeur à Lewis Hamilton, qui s'investit énormément dans ce combat. Mais après le Grand Prix de Hongrie, le pilote Mercedes a tenu à pousser un coup de gueule.
« Certains ne semblent pas trouver cela important »
Pour Lewis Hamilton, le geste du genou à terre à Budapest a été bâclé. « Nous devons discuter avec la Formule 1 pour mieux communiquer », estime le pilote Mercedes, dans des propos relayés par F1i. « C’était un rush et on a à peine eu le temps de prendre la pose. Il faut que ce soit mieux organisé à l’avenir. Ils disent vouloir promouvoir la diversité et combattre le racisme, mais ils ne procurent pas la plateforme pour le faire. On en a parlé entre nous lors du briefing du GPDA (Grand Prix Drivers Association). Mais certains ne semblent pas trouver cela important, comme Romain Grosjean : il pense qu’on l’a fait une fois et que cela suffit. Je vais encore en discuter, aussi avec Jean Todt et la FIA, pour continuer le combat. Sebastian Vettel m’a texté un message après le briefing des pilotes. Il m’assure qu’il estime important de continuer à le faire (…) nous devons mieux coordonner notre action en amont ».