F1 : Révolution chez Mercedes ? Il n'y croit pas
Jean de Teyssière

Après une hégémonie incroyable entre 2014 et 2021, Mercedes ne parvient plus à performer sur les pistes de Formule 1 du monde entier. Pourtant, la fin de saison dernière laissait présager un retour au premier plan de l'écurie allemande mais hormis une deuxième place en Australie, aucun podium n'a été réalisé en cinq Grand Prix. Des modifications ont été apportés pour Grand Prix d'Imola le week-end prochain mais pour George Russell, ces modifications ne changeront pas grand chose. 

La semaine dernière, Toto Wolff, le directeur de Mercedes évoquait la monoplace et des évolutions à y apporter : « C'est pourquoi l'évolution que nous apportons va nous aider à définir la direction que nous prendrons pour 2024 et à comprendre les différents domaines qui, selon nous, pourraient jouer un rôle dans ce qui fait que cette voiture est un poison à piloter. »

Une nouvelle version de la monoplace

En difficulté donc cette année avec seulement un seul podium décroché en cinq courses, Mercedes est arrivée à la conclusion suivante : améliorer la W14. Suite à la politique du « zéro ponton » assumée et mise en place en début de saison, Mercedes a changé son fusil d'épaule et va équiper sa monoplace de pontons, ainsi que du plancher et les suspensions avant. De quoi changer la donne en ce début de saison ? 

« Cela ne va pas nous changer le monde à court terme »

Interrogé sur la nouvelle monoplace de Mercedes dans laquelle il s'assiéra ce dimanche lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne, George Russell a donné son avis sur ces nouvelles modifications : « Nous aurons de nouvelles pièces sur la voiture à Imola. Espérons que c'est positif. Cela ne va pas nous changer le monde à court terme, mais espérons que c'est un pas dans la bonne direction. Je pense que nous ne pouvons pas nous emballer, nous devons faire nos preuves en piste. Il faut voir quel sera le niveau de performance des évolutions quand nous arriverons là-bas. Je croise les doigts pour qu'elles soient géniales, mais nous ne le saurons que vendredi matin. »

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