A partir de la saison prochaine, les écuries vont devoir changer de moteur. Si au cours des dernières semaines, certaines rumeurs ont fait état d’une grosse avancée de Mercedes en ce sens, Red Bull ne veut pas se laisser abattre. Alors que Max Verstappen a décidé de rester, et que l’écurie autrichienne sera motorisée par Ford, Laurent Mekies a fait état d’un gros challenge pour 2026.
Loin de pouvoir se battre pour le titre pilote et encore moins pour celui des constructeurs en cette saison 2025, Red Bull se projette déjà sur la saison prochaine. Une saison qui s’effectuera fort heureusement avec Max Verstappen, qui a récemment mis fin aux rumeurs d’un potentiel transfert chez Mercedes. Ainsi, l’écurie autrichienne travaille à l’instar des autres équipes sur sa monoplace de 2026. Une saison charnière dans l’histoire de la Formule 1, étant donné les nouvelles règles imposées au niveau du règlement, notamment dans la dimension aérodynamique des monoplaces.
« Mercedes a dominé le précédent changement de réglementation »
En attendant, les écuries travaillent d’arrache-pied, notamment au niveau de la motorisation. Directeur de Red Bull depuis quelques semaines, le Français Laurent Mekies s’est exprimé à ce sujet, alors que plusieurs rumeurs indiquent que Mercedes avance très positivement au niveau de son moteur : « En toute honnêteté, nous comprenons l’origine de ce sentiment. Mercedes a dominé le précédent changement de réglementation des groupes motopropulseurs. Il est donc normal que nous nous attendions, ou que le public s’attende, à ce qu’ils puissent à nouveau dominer. C’est probablement de là que vient ce sentiment », a confié Mekies, relayé par Next-Gen Auto.
« C’est donc un challenge vraiment fou pour Red Bull »
« Il est vrai que le défi de créer un nouveau groupe motopropulseur à partir de zéro, à partir d’une usine qui n’était qu’un champ agricole il y a quelques années, est impensable, mais c’est la méthode Red Bull. C’est ce que Red Bull s’est lancé comme défi. C’est donc un challenge vraiment fou pour Red Bull », conclut le Français.