Son arrivée était dans l’air depuis plusieurs semaines et elle est désormais officielle : Adrian Newey, concepteur star des monoplaces de Red Bull durant 19 ans, a rejoint Aston Martin. Son travail débutera la saison prochaine mais il a déjà été présenté et a évoqué sa joie de rejoindre l’écurie anglaise.
Une page se tourne pour Red Bull et une autre commence pour Aston Martin ! L’écurie anglaise a réussi le gros coup de recruter Adrian Newey, l’ingénieur star de Red Bull durant 19 ans. L’homme aux plus de 200 victoires file apporter toute son expérience à Aston Martin et dans le communiqué d’officialisation, il avoue : « Je suis ravi de rejoindre l'équipe Aston Martin Aramco de Formule 1. J'ai été extrêmement inspiré et impressionné par la passion et l'engagement que Lawrence apporte à tout ce dans quoi il s'implique. Lawrence est déterminé à créer une équipe de classe mondiale. Il est le seul actionnaire majoritaire de l'équipe à être activement impliqué dans le sport. Son engagement se manifeste dans le développement du nouveau campus technologique AMR et de la soufflerie de Silverstone, qui sont non seulement à la pointe de la technologie, mais dont l'agencement crée un environnement de travail formidable. Avec des partenaires de premier plan comme Honda et Aramco, ils disposent de toutes les infrastructures nécessaires pour faire d'Aston Martin une équipe championne du monde et je suis très impatient de contribuer à atteindre cet objectif. »
Something new. Welcome, Adrian. pic.twitter.com/DLgHqx6sRU
— Aston Martin Aramco F1 Team (@AstonMartinF1) September 10, 2024
«J’ai hâte de commencer»
Dans des propos rapportés par Nextgen-Auto, Adrian Newey raconte les coulisses de son arrivée chez Aston Martin, durant sa conférence de presse de présentation : « Lawrence, c’est facile ! J’ai senti que j’avais besoin d’un nouveau défi, et fin avril je voulais faire quelque chose de différent. J’en ai discuté avec Mandy, ma femme, pour savoir ce qu’on allait faire. On a pris un peu de temps pour y penser. Je me sens assez chanceux pour avoir accompli ce que je voulais faire depuis l’âge de 10 ou 12 ans, c’est-à-dire être un concepteur en compétition automobile. Tout le reste a été du bonus après l’avoir fait dès la sortie de l’université. Mais je ne m’attendais pas à réaliser des choses comme ce dans quoi j’ai été impliqué. Mais il faut garder de la fraicheur et j’ai senti que j’avais besoin d’un nouveau défi. Avec Lawrence, on s’est souvent croisé ces dernières années, et comme je l’ai dit, il a été très convaincant. Si l’on revient 30 ans en arrière, les directeurs étaient des propriétaires, comme Frank Williams ou Eddie Jordan. Dans cette ère moderne, Lawrence est le seul propriétaire à être si actif, et sa présence donne une image différente. Il me donne aussi la chance d’être un partenaire et un actionnaire, ce que je n’ai jamais eu l’occasion d’être avant, ce qui donne des débuts différents, et c’est ce qui fait que je n’ai pas eu trop besoin de réfléchir. Ce que Lawrence et Martin [Whitmarsh] ont bâti ici, ces infrastructures, c’est époustouflant. Ce n’est pas facile de construire une usine de zéro et y avoir une telle créativité. Car ce que nous voulons faire, c’est venir avec de bonnes solutions et créer des choses. J’ai vu de nouveaux bâtiments ne remplissant pas du tout ces critères. Mais il y a ici un grand champ d’application et j’ai hâte de commencer, de rencontrer les gens et de débuter mon travail ici. »
«Avec Ferrari, Aston Martin est la marque la plus iconique»
« Avec Ferrari, Aston Martin est la marque la plus iconique au monde, et j’ai eu des liens avec via le projet Valkyrie, révèle Newey. J’ai aussi quelques vieilles Aston et je suis très proche de cette marque donc c’est magique. Je n’y pense pas trop, j’aime juste arriver, travailler avec tout le monde et de diverses manières. La première est solitaire, sur ma table à dessin en essayant de créer à partir de mes idées. La deuxième est en plus grande proportion, avec les autres ingénieurs à tous les niveaux dans les trois départements. Et la troisième est en allant sur les circuits, en écoutant les retours des pilotes sur leur ressenti et le comportement de la voiture, pour transformer cela en langage technique et trouver des solutions. Avec Fernando, on s’est battus depuis de nombreuses années contre lui, il a été notre ennemi juré, et il aurait pu rejoindre Red Bull plusieurs fois mais ça ne s’est malheureusement pas fait. Donc nous avons continué à nous battre, et je suis heureux de pouvoir travailler avec lui. »