F1 : Lewis Hamilton, la grosse inquiétude
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Pour sa première qualification au volant d'une Ferrari, Lewis Hamilton n'a pu faire mieux qu'une huitième place. Point positif, le Britannique est dans le rythme de son nouveau coéquipier Charles Leclerc. En revanche, le septuple champion du monde se montre très inquiet de l'écart important avec les McLaren qui occuperont la première ligne dimanche.

La hiérarchie est enfin établie. Comme avant chaque début de saison, la première qualification de l'année permet de découvrir de façon claire la vraie hiérarchie sur la grille. Et à Melbourne, ce sont les McLaren qui ont assommé la concurrence pour lancer 2025. Lando Norris s'élancera en pole position devant son coéquipier Oscar Piastri qu'il devance de moins d'un dixième de seconde. Derrière, le trou est fait puisque Max Verstappen, troisième sur la grille, pointe déjà à trois dixièmes. Et que dire des Ferrari, présentées comme la principale menace pour McLaren, qui doivent se contenter de la quatrième ligne, Charles Leclerc devançant son nouveau coéquipier Lewis Hamilton d'environ deux dixièmes. Pour le Britannique, c'est une bonne surprise d'être aussi proche du Monégasque pour sa première séance de qualifications au volant d'une Ferrari. En revanche, l'écart avec McLaren est une grosse désillusion.

Hamilton très inquiet de l'écart avec McLaren

« Je me sens globalement bien," confie-t-il après les qualifications. J’ai passé un très bon moment aujourd’hui. Tout était une première ce week-end. Mes premiers essais avec Ferrari, mes premières qualifications. L’adaptation a été très difficile, cette voiture est tellement différente de ce que j’ai connu par le passé. Mais c’était intéressant. Je ne pensais pas que nous serions à huit dixièmes de seconde de la pole aujourd’hui, mais il y a certainement beaucoup à décortiquer », estime Lewis Hamilton dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre.

«L’écart global reste un souci»

« Absolument. Charles fait partie de l’équipe depuis sept ans, il connaît la voiture par cœur – pas forcément la nouvelle, mais les caractéristiques générales de nos monoplaces – et tous les outils. Je suis encore en phase d’apprentissage, donc être aussi proche dès ma première séance de qualifications, je le prends ! Mais l’écart global reste un souci. On va se concentrer et commencer à travailler pour comprendre pourquoi on n’est pas dans le rythme des leaders », ajoute le septuple champion du monde.

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